
Mai 2014
Le GNI demande aux sites d’opinion de respecter la norme Afnor sur les avis en ligne
Un an après sa publication, la norme Afnor sur les avis en ligne n’etait toujours pas appliquée en mai : le GNI a interpellé les sites Internet d’opinion et leur a demandé de s’engager à la respecter. À défaut, le GNI demandera l’encadrement de ces sites par la loi.
À l’heure où des sites d’avis comme le géant TripAdvisor comptabilisent 90 avis par minute et représentent 3,7 millions d’établissements, il devient urgent d’agir.
D’après un article publié par Darren Sim, expert en e-tourisme, 80 % des clients affirment aujourd’hui consulter les sites d’opinion avant de se rendre dans un hôtel ou un restaurant. En adoptant cette norme, dont l’application est volontaire, les sites d’avis s’engagent notamment aux principes suivants :
- Procéder obligatoirement à l’identification de l’auteur de l’avis, qui doit être joignable en cas de litige (ce principe permet de préserver l’anonymat car les informations relatives à l’auteur peuvent ne pas être publiées, si celui-ci ne le souhaite pas) ;
- Procéder à une vérification obligatoire de l’authenticité de l’expérience de consommation ;
- Permettre au professionnel concerné par l’avis de répondre et voir sa réponse publiée promptement ;
- Informer les consommateurs dès lors que l’avis a été collecté contre rémunération ou dans le cadre d’un jeu-concours.
Selon le GNI, le respect de cette norme est fondamental pour assurer la fiabilité des avis publiés. Aujourd’hui, le choix d’un hôtel ou d’un restaurant dépend de sa classification et de son prix d’une part mais aussi et de plus en plus des avis des internautes. Le GNI a écrit aux sites d’opinion afin de leur demander de s’engager officiellement à respecter cette norme sinon il demandera au gouvernement de donner force de loi à la norme AFNOR NF Z74-501 à l’occasion de la prochaine loi sur le numérique.
Mai 2014
Le GNI auditionné par la mission tourisme de l’Assemblée nationale pour la moralisation d’Internet
À cette occasion, les trois co-présidents du GNI ont plaidé pour une moralisation d’Internet.
« Internet est une véritable vitrine sur le monde dont nos professionnels ne peuvent se passer. Malheureusement cet outil est devenu en l’espace de quelques années une jungle où règne la loi du plus puissant et où émergent des acteurs qui ne respectent aucune réglementation, aucune fiscalité. Il faut moraliser la toile », ont déclaré Gérard Guy, président de la CPIH, Claude Daumas, président de la Fagiht et Didier Chenet, président du Synhorcat. Ils ont demandé à la mission d’interdire par la loi, les clauses restrictives de concurrence imposées par les agences de réservation en ligne (OTAs) telles que la clause de parité de prix ou la clause de la dernière disponibilité. « Ces clauses interdisent à nos hôteliers de proposer des tarifs plus bas à leurs clients sur leurs propres sites Internet, en évitant les commissions versées aux OTAs. Avec ces clauses, tout le monde est perdant, hôteliers et clients. Seules les OTAs sont gagnantes » a expliqué Gérard Guy. Les présidents semblent être entendus. Une proposition de loi a été déposée à ce titre sur le bureau de l’Assemblée nationale par une quarantaine de députés.
Juin 2014
Le GNI présent à la première édition des Académies du Tourisme Numérique
Le GNI, partenaire d’Atout France, l’agence de promotion et développement touristique de la France à l’international, a été acteur de cette première édition des Académies du Tourisme Numérique.
Le GNI a participé à cette manifestation pour appréhender la place prédominante des nouvelles technologies dans l’évolution du tourisme et dans les choix et comportements des clients. Le GNI présenté par Pascal Droux, président Fagiht Lac d’Annecy et Jean Rebelle, vice-président branche Hôtellerie Fagiht, a notamment animé une conférence sur les bonnes pratiques face aux OTAs.
Le GNI souhaite accompagner les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration dans la réussite de leur positionnement numérique. Internet, le référencement, les réseaux sociaux, la commercialisation en ligne sont des enjeux stratégiques tout particulièrement pour les professionnels indépendants qui doivent adopter une attitude proactive vis-à-vis du numérique.
Avec la place occupée par les OTAs qui font débat aujourd’hui, le GNI œuvre pour permettre aux professionnels de reprendre la main sur leur stratégie commerciale par :
- Une action juridique pour lever les clauses restrictives de concurrence d’une part ;
- Une incitation à s’inscrire dans une nouvelle culture Web pour rester compétitif.
Les trois présidents se sont félicités du nombre de professionnels adhérents au GNI et à la Fagiht venus se perfectionner aux bonnes pratiques du Web et rechercher des solutions pour retrouver une indépendance commerciale.Juin 2014
« STOP AU RACKET SUR LES HÔTELS ! C’EST LE TOURISME QU’ON TUE ! »
Le GNI s’est opposé avec succès à une nouvelle taxe sur les hôtels : le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif) a réclamé au gouvernement la mise en place d’une nouvelle taxe de deux euros sur chaque nuit passée dans un hôtel de la région parisienne. L’objectif annoncé est de mettre à contribution les touristes pour le financement des transports franciliens, en dégageant près de 140 millions d’euros par an.
Les 3 co-présidents ont exprimé vivement leur colère : « STOP ! À quelques jours des conclusions des Assises du Tourisme qui seront le point de départ d’une nouvelle politique volontariste en faveur du tourisme, pourquoi faire des propositions qui fragiliseront un secteur entier de l’économie francilienne. »
« Londres talonne Paris, et risque de devenir la première destination touristique en Europe et le secteur doit faire face à la concurrence déloyale des locations meublées courts séjours qui font une concurrence déloyale sans aucun cadre réglementaire » s’est insurgé Didier Chenet, président du Synhorcat et co-président du GNI.
Le GNI a rappelé que les hôteliers apportent déjà une contribution majeure à l’équilibre des comptes publics (doublement de la TVA ces deux dernières années, multiplication de nouvelles taxes...) et que le produit de la taxe de séjour en Île-de-France représente pour les hôteliers une charge de 57 millions d’euros par an.
Juillet 2014
Le reçu par Laurent Fabius sur le projet de révision de la taxe de séjour
L’objet de cette rencontre était d’échanger sur le projet de révision de la taxe de séjour. En effet, les différents projets qui ont été annoncés ces jours derniers ont provoqué un vif mécontentement chez les hôteliers. Le GNI s’est dit prêt à engager un dialogue constructif autour des 4 propositions qu’il a formulées au ministre lors de cet entretien :
- Revoir l’assujettissement à la taxe de séjour afin que toutes les communes appliquent cette taxe de séjour ;
- Garantir la perception effective de la taxe de séjour dans toutes les formes d’hébergement et notamment les meublés touristiques au nom de l’équité entre les professionnels ;
- Supprimer la taxe de séjour forfaitaire pour ne maintenir que la taxe de séjour au réel ;
- Poursuivre un dialogue efficace sur l’objet de la taxe de séjour et son affectation aux professionnels.
En l’état actuel des propositions émises dans les médias « à la volée », le GNI est formellement opposé à la création d’une taxe spécifique en Île-de-France dont l’objet serait de financer les transports en commun ainsi qu’à la hausse insupportable économiquement de la taxe de séjour actuelle.
Septembre 2014
Le GNI en séminaire à Bruxelles pour une égalité de traitement entre les meublés touristiques et les hôtelsLe GNI a participé à Bruxelles à un séminaire sur le phénomène des locations de meublés touristiques. Ce groupe de travail, constitué dans le cadre de l’Hotrec à l’initiative du GNI, avait pour objectif de lutter contre la concurrence déloyale que cette nouvelle forme d’hébergement oppose à l’hôtellerie traditionnelle.
Si la location de meublés touristiques entre particuliers n’est pas nouvelle, elle explose ces derniers temps grâce à des sites comme Airbnb, le Bon Coin ou encore Homelidays.
En 2013, en France, pas moins de 350 000 voyageurs ont séjourné dans les meublés touristiques proposés grâce au seul site Airbnb.
Lors de ce séminaire, le GNI a proposé :
- De renforcer les procédures en amont de la location : déclaration des résidences principales, mise en place d’un numéro d’enregistrement à afficher sur les sites intermédiaires, consultation des copropriétaires avant toute demande de changement d’usage ;
- D’encadrer la durée des locations de meublés touristiques, qui ne saurait être inférieure à 7 nuitées consécutives. D’autres villes ont adopté des réglementations similaires, comme New York (interdiction de moins de 30 jours) ou Madrid (moins de 5 jours) ;
- D’exiger des sites intermédiaires qu’ils deviennent collecteurs de la taxe de séjour (à l’image de l’accord passé entre Airbnb et San Francisco) et qu’ils délivrent aux loueurs un reçu en fin d’année avec la somme de leurs revenus à déclarer aux autorités fiscales ;
- D’imposer aux loueurs de meublés touristiques un minimum de sécurité, d’hygiène et d’accessibilité afin de ne pas nuire à l’image touristique du pays.