
Le GROUPEMENT NATIONAL DES INDEPENDANTS (GNI) déjà constitué entre la FAGIHT et le SYNHORCAT, accueille désormais la CPIH. « Nous nous mettons en ordre de marche afin de répondre à la forte demande des professionnels patrimoniaux qui veulent une seule et grande organisation professionnelle capable de défendre de manière forte et totalement indépendante leurs intérêts. Ce que veulent ces professionnels, c’est l’Union des syndicats professionnels. Nous faisons l’Union de nos trois syndicats dans le cadre d’une grande organisation professionnelle, le GROUPEMENT NATIONAL DES INDEPENDANTS. »Combien d’adhérents le GNI représente-t-il à Paris et en régions ?
À nous trois, nous fédérons aujourd’hui plus de 26 000 établissements répartis sur l’ensemble du territoire. Des établissements de toute taille. Des cafés, des bars, des brasseries, des restaurants, des traiteurs organisateurs, des discothèques, des hôtels… du plus modeste au plus prestigieux. 26 000 établissements employant plus de 230 000 salariés. Le GNI se positionne incontestablement comme la 1ère organisation professionnelle totalement indépendante représentant les entreprises patrimoniales de notre secteur d’activité.Quelle est précisément l’organisation des élus ? Comment se répartissent leurs rôles et celui des collaborateurs ?
Jusqu’au 1er janvier 2017, ce GNI est une confédération de nos trois organisations. Cette confédération a pour mission de mutualiser les forces, les moyens de nos trois OP, la CPIH, la FAGIHT et le SYNHORCAT. Ce GNI est présidé par trois co-présidents, les présidents de la CPIH, de la FAGIHT et du SYNHORCAT. Le GNI s’appuie sur un solide réseau d’élus à travers tout le territoire, assistés d’une équipe de collaboratrices et de collaborateurs experts de notre secteur. Il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur des juristes et des experts dans un monde de plus en plus technique.Quelles actions seront menées en commun ?
L’objectif du GNI est double :
- d’abord peser encore davantage auprès des pouvoirs publics en opposant un bloc uni de professionnels indépendants. Nous voulons être écoutés et plus seulement entendus, nous voulons être respectés de nos gouvernants qui ont trop longtemps « divisé pour mieux régner ». Ils ont profité de l’éclatement de notre représentation syndicale. Le temps est à « l’union qui fait la force ».
Parmi les dossiers prioritaires du GNI : la moralisation d’Internet. Le GNI sera 1er contributeur à la prochaine loi sur le numérique. Mais aussi la disparition des petits établissements, la mise en place d’un dialogue social de qualité permettant de concilier.
- Servir ensuite, servir encore davantage les professionnels qui nous rejoignent avec une offre de services de qualité faisant du GNI leur interlocuteur au quotidien. Pour leur problème de recrutement, de gestion du personnel, pour toutes les questions réglementaires en matière d’accessibilité, d’hygiène, de sécurité, de baux commerciaux, pour toutes les questions relatives à Internet etc., nous sommes là pour leur répondre, les informer, les conseiller et même les défendre en les accompagnant devant les tribunaux.
Nous privilégions l’anticipation en mettant en place un service d’audit permettant aux établissements de s’assurer qu’ils respectent la réglementation.
Efficacité et proximité sont les maîtres-mots du GNI.Quelle est l’organisation des régions respectives et quelles sont les clauses de non concurrence ou fusion ?
Nous sommes profondément attachés à la représentation de nos établissements sur tout le territoire métropolitain et ultra-marin. Dans le cadre de cette confédération, les structures régionales et locales des trois OP continuent de mailler le territoire et d’offrir aux professionnels un service de proximité. Dans d’autres régions, des structures GNI sont en train d’être montées afin de répondre à une demande non satisfaite à ce jour.Pourquoi maintenant cela serait-il une priorité alors que plusieurs tentatives ont avorté ?
Parce que les professionnels et leurs représentants sont prêts à faire cette union.
Les premiers, les professionnels sont prêts à se fédérer sous bannière pourvu qu’elle soit forte et indépendante.
Les seconds, c’est-à-dire les élus de nos organisations, ont appris à se connaître, à travailler ensemble. Nous partageons la même vision du syndicalisme patronal. Un syndicalisme où l’accent est mis sur le service aux adhérents et non sur l’égo.Les organisations séparées ne sont-elles alors pas représentatives ? Et risquent-elles de ne plus exister ?
Nos trois organisations, CPIH, FAGIHT et SYNHORCAT sont représentatives. Elles ont toutes été reconnues ainsi par les pouvoirs publics. Il reste que nous ne voulons pas subir notre destin à l’aube de la mise en œuvre de la loi sur la représentativité des organisations patronales.
Nous ne voulons pas que nos professionnels se retrouvent sans représentant en raison de la disparition de l’une ou l’autre de nos organisations.
Nous voulons choisir et non subir. Notre choix est clair. Nous fédérer pour peser.Pour les négociations sociales, chaque organisation parlera en son nom. Ce « groupement » n’est donc qu’un rapprochement ?
Lors des négociations à venir, et tant que la loi sur la représentativité ne nous aura pas donné le pouvoir de signer des textes au nom du GNI en raison de son véritable poids, nos trois organisations professionnelles continueront de négocier en leur nom, disposant chacune de leur voie. Des voies, faut-il le préciser, qui, comme au cours des dernières années, seront unanimes.Quelles différences avec l’Umih, en termes de nombres d’adhérents, de stratégie, de prises de position ?
Il existe une grande et fondamentale différence entre le GNI et l’Umih : l’indépendance totale et parfaite du GNI.
Le GNI n’est lié à aucune grande structure capitalistique aux mains de fonds d’investissement. Le GNI défend l’entreprise patrimoniale, celle du chef d’entreprise qui prend le risque d’investir, qui gère à long terme son entreprise et cherche au quotidien à la valoriser ainsi que ses collaborateurs.
Cette indépendance se manifeste même dans la façon de travailler du GNI. Nos concertations aboutissent à des actions que nous menons nous-mêmes. Pas de « boîte de com » ou de lobbying au GNI. Nous menons nous-mêmes nos actions sans recourir à des mercenaires.
L’Umih se joindra-t-elle un jour à ce groupement ? Car elle représente aussi les indépendants...
La porte n’est pas fermée, il revient à l’Umih si elle le souhaite, d’en discuter avec nous.
Quelles sont les complémentarités entre vos trois organisations qui « ne font plus qu’une » ?
Nos trois organisations sont parfaitement complémentaires.
D’abord, par leurs implantations géographiques avec une CPIH fortement implantées dans les territoires ruraux, une FAGIHT spécialisée dans les établissements touristiques et saisonniers de mer ou de montagne et un SYNHORCAT très puissant dans les grandes métropoles à l’instar de Paris.
Ensuite cette complémentarité se manifeste dans la taille de nos adhérents, du modeste café de village au grand palace de la capitale.
Mais cette complémentarité ne vaut qu’avec un ADN commun à nos trois OP, celui de la défense de l’entreprise patrimoniale et indépendante. Nous ne sommes pas trois OP pacsées mais trois OP unies au sein du GNI.
LE SYNHORCAT, C’EST...
La référence en matière de défense et de promotion des entreprises indépendantes et patrimoniales. Des services de proximité en direct avec les professionnels des cafés, hôtels, restaurants, discothèques, traiteurs organisateurs de réception. Le premier syndicat sur Paris Ile-de-France, présent dans toutes les régions françaises et actif en Europe : membre de l’Hotrec (hôtels, restaurants & cafés in Europe). L’unique syndicat des traiteurs organisateurs de réception. Un membre incontournable des principales structures interprofessionnelles : CGPME, Medef, UPA, CCI, Chambre des Métiers… Des experts en matière sociale, juridique, fiscale, emploi-formation, développement durable… Le CFA Médéric, l’EPMTTH (Ecole de Paris des métiers de la table, du tourisme et de l’hôtellerie). Un organisme de formation l’Asforest.VOUS INFORMER, VOUS ACCOMPAGNER, VOUS CONSEILLER, VOUS DÉFENDRE
Un seul numéro : 01 42 96 60 75 Ou par email à : synhorcat@synhorcat.com • www.synhorcat.com