L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’évolution des chiffres d’affaires


sur un an (janvier 2013 - janvier 2014)































HÔTELLERIE RESTAURATION TRAD.
RESTAURATION RAPIDE CAFÉTÉRIAS
DÉBITS DE BOISSONS TRAITEURS

CONSOMMATION


Mars 2014, France métropolitaine, source Insee• Tasse de café en salle
Stable sur un mois
+ 2 % sur un an
1,50 € la tassePas d’augmentation pour ce prix moyen depuis début 2014. Le développement d’offres de cafés à volonté devrait participer à son maintien, voire à sa baisse.• Boisson cola
Stable
sur un mois 
+ 3,1 % sur un an
3,04 € le verre• Demi de bière blonde
Stable
sur un mois 
+ 2,6 % sur un an
2,77 € le demi
Le prix moyen en France de ces deux produits n’a pas non plus augmenté entre février et mars 2014. Serait-ce le début d’une période calme niveau inflation ? Sur un an, c’est toujours la boisson au cola qui voit son tarif moyen augmenter le plus.


Hausse saisonnière des tarifs dans les CHREn mars 2014, les prix des services sont en hausse de 0,3 % (+ 1,8 % sur un an après + 1,9 % en février) en raison, principalement, de l’augmentation saisonnière des prix de services liés aux vacances d’hiver. Les tarifs de l’hôtellerie,
des cafés et des restaurants augmentent de 1,2 % (+ 2,9 % sur un an).


Les chiffres de l’hôtellerie française en mars 2014














Mars 2014 : pas d’embellie pour l’hôtellerie française


Alors que le printemps s’installe, l’hôtellerie française ne constate pas d’éclaircie en ce qui concerne son activité. La tendance à la baisse des performances du secteur constatée depuis le début de l’année se poursuit sur le mois de mars, alors que les hôteliers subissent encore une conjoncture économique défavorable en France. Le calendrier des vacances scolaires ne joue pas en faveur de l’activité hôtelière des métropoles
Outre la morosité du contexte, la fréquentation des établissements a été impactée par le calendrier des vacances scolaires, qui n’a pas joué en la faveur de l’activité hôtelière des métropoles en s’étalant sur les premières semaines du mois, mais également par la campagne des élections municipales qui n’a pas encouragé les déplacements. L’hôtellerie nationale termine ainsi le mois avec un taux d’occupation en recul de 2,2 points. Les prix moyens hors taxe sont également à la baisse, de 1,2 %, fortement impactés par la hausse du taux de TVA appliqué à l’hôtellerie-restauration du 1er janvier 2014. N’ayant pas pu augmenter les prix proposés aux clients (TTC) au vu de la conjoncture, les professionnels ont entièrement absorbé l’augmentation de la TVA sur leur chiffre d’affaires. Le cumul de la baisse des prix moyens et des taux d’occupation a entraîné une chute de 4,7 % du Revenu par chambre disponible (RevPAR) des hôteliers, à 46,5 euros. La même tendance est constatée dans l’ensemble des catégories hôtelières et la plus forte baisse de RevPAR a été enregistrée sur le segment haut de gamme (-6,4%).Recul des performances haut de gamme à Paris
Malgré un calendrier événementiel bien rempli, l’hôtellerie parisienne (intra-muros) poursuit sa chute au mois de mars (4,4 % de RevPAR), notamment en raison du recul des performances de son hôtellerie haut de gamme, qui perd 6,4 % de Revenu par chambre disponible. Le segment économique est le seul dans la ville à maintenir son RevPAR à un niveau similaire à celui de l’an dernier, et son dynamisme est encore plus marqué en Ile-de-France (hors Paris) où l’offre économique est plus développée que dans la capitale. Globalement, l’hôtellerie francilienne hors Paris obtient de bons résultats ce mois-ci, avec une hausse de 3,1 % de son RevPAR. Il faut dire que les professionnels ont bénéficié cette année de l’organisation de trois salons biennaux au Centre des Expositions de Paris Nord Villepinte. Quant à l’hôtellerie de Province, elle poursuit sa chute avec une baisse de 7,7 % de son Revenu par chambre disponible.  Le mois de mars accentue ainsi la baisse des performances enregistrée depuis le début de l’année par les hôteliers français.


REPÈRES


Le chiffre du mois


4 millions


de bénéficiaires des chèques-vacancesPour la première fois et dans un contexte économique morose, ce dispositif de coupons d’achat subventionnés a enregistré 4 millions de bénéficiaires, touchant donc près de 10 millions de personnes si l’on inclut les membres des familles.
Le volume d’émission des chèques-vacances a ainsi frisé le milliard et demi d’euros (1,48 milliard), en hausse de 5 % après une année 2012 déjà en nette croissance, a indiqué l’Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV).
Au total, 3,97 millions de salariés ont obtenu des chèques-vacances l’an dernier, soit 143 000 de plus qu’en 2012. Quelque 28 600 entreprises ont commandé des chèques-vacances en 2013, soit 2 600 de plus en l’espace d’un an, et près de 40 % sont des très petites entreprises (environ 142.000 salariés de TPE ont reçu des chèques-vacances l’an dernier, contre 127 000 en 2012 (+ 11,7 %).
Pour le directeur de l’ANCV, Philippe Laval, l’objectif est de toucher 200 000 salariés de TPE d’ici fin 2016 et table sur une croissance de 3,5 % du volume d’émission des chèques-vacances, « ce qui serait une belle performance vu le contexte économique », estime Philippe Laval.
L’ANCV s’est engagée à ce que le nombre de bénéficiaires augmente de 500 000 entre 2013 et fin 2016, dans un Contrat d’objectifs et de performance (COP) sur quatre ans signé fin 2012 avec l’Etat. Aujourd’hui, environ 170 000 professionnels du tourisme acceptent les chèques-vacances en France (hébergement, transports, restauration...). Les retombées économiques sont évaluées à 6 milliards d’euros (y compris les 1,5 milliard du volume d’émission des chèques).