
L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (décembre 2012 - décembre 2013)
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CONSOMMATION
Février 2014, France métropolitaine, source InseeIndice des prix à la consommation des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées- 0,2 % sur un mois - 0,1 % sur un anL’évolution de cet indice est difficile à suivre. Depuis un an, il a connu 4 phases bien différentes : des hausses mensuelles de février 2013 à juin 2013, une série de baisses mensuelles de juillet 2013 à octobre 2013, deux mois d’augmentation en novembre 2013 et décembre 2013, puis un retour à la baisse depuis janvier. Anticiper son évolution en 2014 est un exercice à risque. • Tasse de café en salle 1,50 € la tasse
Stable sur un mois
+ 2 % sur un anL’état des lieux que nous dressions le mois dernier se confirme : le café est un produit assez épargné par les évolutions tarifaires. En janvier et en février 2014, sa moyenne était d’1,50 €, soit 3 centimes de plus qu’en janvier et février 2013. • Boisson cola 3,04 € le verre
+ 0,3 % sur un mois
+ 3,4 % sur un anComme nous le prévoyions dans le dernier numéro, la hausse de ce prix moyen a repris en 2014, avec déjà 4 centimes de différence entre décembre et février. L’évolution sur un an est importante. Le cola est l’un des produits dont le prix augmente le plus en ce moment.. • Demi de bière blonde 2,77 €
+ 0,4 % sur un mois
+ 3 % sur un anLe début d’année est assez clément pour ce prix moyen. Il n’a augmenté que de 1 centime en février. Mais il avait tout de même pris 3 centimes en janvier. Globalement la hausse ne sera pas semblable à celle des premiers mois de 2013.
Les chiffres de l’hôtellerie française en janvier 2014
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Janvier 2014 : L’hôtellerie française absorbe la hausse de la TVA sans la répercuter aux consommateurs
En janvier 2014, les hôteliers maintiennent inchangés leurs prix TTC, faisant reculer les chiffres d’affaires hors taxes de 3% en moyenne. Ils absorbent ainsi presque entièrement la hausse de la TVA au cours du mois de janvier, qui est certes traditionnellement un des mois les plus faibles de l’année. Paris et le haut de gamme résistent mieux, portés par la demande internationale, tandis que les intempéries pénalisent le littoral et que l’hôtellerie de Province subit la baisse du pouvoir d’achat des Français.Hausse de la TVA répercutée sur les hôteliers et non sur les consommateurs
Les taux d’occupation se sont élevés à 51,4% en janvier 2014, soit 0,2 point de moins qu’en janvier 2013, un niveau encore stagnant. Pendant ce qui est traditionnellement l’un des mois les plus faibles de l’année en termes de demande d’hébergement, les hôteliers français n’ont également pas pu -ou voulu- augmenter leur prix TTC. En effet, la TVA dans l’hôtellerie étant passée de 7% à 10% au 1er janvier 2014, la baisse constatée de 2,7% des prix HT, c’est-à-dire du prix pratiqué par les professionnels, équivaut à une stabilité du prix TTC, c’est-à-dire du prix payé par les clients. Le très léger recul d’occupation et la baisse du prix moyen HT se combinent en un recul de 3% du Revenu par chambre disponible (RevPAR) HT.
En d’autres termes, au mois de janvier 2014 la hausse de la TVA dans l’hôtellerie-restauration (+3,0%) a été très exactement répercutée sur les chiffres d’affaires des hôteliers (-3,0%), et non pas sur les consommateurs. Après avoir essuyé d’importantes critiques du public lors de la baisse de la TVA sur la restauration -aujourd’hui un lointain souvenir, les taux de TVA sur la restauration étant aujourd’hui remontés à 10%, entraînant l’hôtellerie dans son sillage-, il est ainsi notable que l’industrie française s’est adaptée à un contexte macroéconomique encore pénalisé par le recul du pouvoir d’achat en 2013, et alors que la France économique et touristique ne bénéficie pas encore de la toute récente stabilisation ou reprise économique de certains de ses principaux partenaires européens.Paris tire son épingle du jeu
Sans grande surprise, c’est Paris qui tire le mieux son épingle du jeu en ce début d’année 2014. La capitale a réussi à maintenir son activité avec une évolution nulle de son Revenu par chambre disponible HT. La bonne tenue des taux d’occupation, en progression de 0,7 point, a en effet permis de compenser la baisse de 0,9% des prix moyens HT sur la période. Plus facilement qu’ailleurs en France, à Paris les taux d’occupation élevés apportés par la clientèle internationale (qui a généré 69% du total des nuitées à Paris au cours des 3 premiers trimestres de 2013) ont permis de répercuter en partie la hausse de la TVA sur les prix aux consommateurs, même en janvier. A l’inverse, les destinations de Province les plus dépendantes vis-à-vis de la clientèle domestique doivent s’adapter et font face à un recul de leur chiffre d’affaires Hors Taxes, alors même que de nombreux établissements ont fermé l’année dernière.
Parmi les facteurs défavorables à l’activité hôtelière en janvier, les fortes intempéries qui se sont abattues sur la France, notamment sur les côtes et dans le sud, ont causé de nombreux dégâts matériels et financiers. L’activité de la région Rhône-Alpes a également été impactée par l’absence de l’organisation du Sirha cette année, qui a lieu par rotation tous les deux ans dans la ville de Lyon et qui attire une clientèle nationale et internationale.
REPÈRES
Le chiffre du mois
370 000 € et 293 jours
prix et délai moyen de vente d’une affaire dans les CHRDSelon l’indice CessionPME de mars, le temps moyen de diffusion d’un restaurant, à la vente est de 281 jours pour un prix moyen de vente de 284 K€. Celui d’un restaurant rapide est de 351 jours pour un prix moyen de 165 K€. Celui d’un bar-brasserie est de 351 jours pour un prix moyen de vente de 333 K€. Celui d’une crêperie-pizzéria est de 310 jours pour un prix moyen de vente de 191 K€ et le temps moyen de diffusion d’un club-discothèque à la vente est de 312 jours pour un prix moyen de vente de 419 K€. Tous segments confondus, le prix moyen de vente d’une affaire est de 370 K€ pour une durée de diffusion de 293 jours.
IPC - Indice des prix
à la consommation Février 2014Évolution mensuelle : + 0,6 %
variation sur un an : + 0,9 %En février 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,6 % après une baisse de 0,6 % en janvier 2014. Sur un an, il augmente de 0,9 % après + 0,7 % en janvier 2014. Corrigé des variations saisonnières, l’IPC croît de 0,2 % en février 2014. Le rebond de l’IPC en février 2014 s’explique, pour l’essentiel, par l’impact de la fin des soldes d’hiver sur les prix de l’habillement-chaussures et, dans une moindre mesure, sur les prix d’autres produits manufacturés. La hausse saisonnière des prix de certains services liés aux vacances d’hiver a également contribué à cette hausse tandis que les prix de l’énergie et des produits alimentaires sont restés peu dynamiques...
Prix dans l’hôtellerie
Nuitée et petit-déjeuner dans un hôtel 3* : Février 2014 : 125,41 €
+ 2 % sur un anIndice des loyers commerciaux :
+ 0,3 % au 3e trim 2013Indice du coût de la construction :
- 2,18 % au 3e trim 2013