« Je fais souvent un rêve étrange et pénétrant »… d’un pays qui se réforme et dans lequel l’Égalité n’est pas qu’un mot entre la Liberté et la Fraternité.Cette égalité de traitement de tous les citoyens est la seule parade à la montée des extrémismes.Quand des acteurs politiques, institutionnels, salariés et patronaux, grâce au miracle du paritarisme, se retrouvent côte à côte sur les bancs d’une vénérable institution, on imagine qu’ils mettront leurs différences au service de l’État auquel ils coûtent annuellement la bagatelle de 37 millions d’euros.Cette institution, c’est le CESE - prononcer « seize » -, joli acronyme pour le Conseil Économique, Social et Environnemental.
Il est intéressant de constater que ses 233 membres qui, en 1924 n’étaient que 47, oublient leurs différences quand l’intérêt, pardon leurs intérêts sont communs.- Indemnité mensuelle de base pour un conseiller : 3 786,76 euros
- Indemnité mensuelle pour les 18 présidents de groupe : 5 651,90 euros
- Indemnité mensuelle du président, actuellement Jean-Paul Delevoye : 11 360,28 euros (frais de
représentation inclus) Voilà pour les acteurs de la démocratie participative. Mais, pour faire fonctionner la maison, pardon le palais d’Iéna, il faut du personnel et là, c’est le pompon !145 fonctionnaires : - 37 500 euros brut par an (soit 3 125 euros par mois) pour la catégorie C, la moins bien payée ;
- 57 950 euros pour la catégorie A ;
- 102 000 euros pour les administrateurs ;
- 150 000 euros pour la numéro deux, Annie Podeur.Cette dernière, dans un climat social tendu et ce, à la suite d’une réforme engagée en 2012, a signé avec 4 syndicats, après d’âpres négociations, un accord préservant et renforçant les avantages du personnel avec par exemple, une multitude d’absences autorisées et… 62 jours de congés par an ! Jean-Paul Delevoye a assuré : « Nous avons diminué les heures supplémentaires et augmenté le régime de travail. » J’ai bien peur qu’un mouvement social ne s’enclenche.À l’heure où il est demandé aux citoyens de faire des efforts (non revalorisation des retraites, prélèvements sociaux et fiscaux en hausse…), il est inacceptable d’arriver à de telles dérives.Le Général de Gaulle voulait en 1969 fusionner cette institution avec le Sénat ; personnellement, je la supprimerais… ou alors ? Si un poste se libère, je suis preneur et arrêterais d’être entrepreneur.Plus rentable, mais jusqu’à quand ?N’est-ce pas Louis CESE !
Des valeurs, un esprit... de l’action !
L’APIIH, Association des Professionnels Indépendants de l’Industrie Hôtelière, née en 2010, réunit des professionnels en activité, bénévoles, qui ont décidé de prendre leur indépendance pour la défense de l’entreprise patrimoniale. Leur objectif est d’agir et imaginer l’avenir de la profession, en toute indépendance des grands groupes afin de promouvoir la diversité. L’APIIH s’engage pour la reconnaissance de la restauration artisanale, la commercialisation directe des hôtels ou des restaurants ou encore le renouveau des bistrots. L’association invite tous les représentants d’entreprises patrimoniales, indépendants, franchisés ou adhérents à une chaîne volontaire, à s’engager pour faire entendre leur voix.
Contact : APIIH - contact@apiih.fr
58, Boulevard G. Roch - 44261 Nantes cedex 2.
Tél. : 02 40 48 49 05. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h.