C’est le message martelé lors d’une action organisée par la CGPME à laquelle se sont joints l’APIIH, la CPIH 44-85 et la Fédération du Bâtiment lors d’une action coup de poing sur le périphérique nantais le mardi 5 Novembre. Cette action a été mise en place dans le but de dénoncer la pression fiscale exercée sur nos entreprises.C’est sans bonnet rouge mais avec un gilet jaune que les patrons de TPE/PME se sont rassemblés sur différents ponts du périphérique nantais ainsi qu’à l’entrée de Saint-Nazaire aux heures où les automobilistes sont les plus à même de les voir, de 7h30 à 9h30 et de 17h à 19h.
Les chefs d’entreprises ont déroulé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « moins de charges = plus d’emplois » ou encore « Arrêtez la taille, laissez-nous pousser ».
Ces derniers dénonçaient le manque de visibilité fiscale pour les entreprises empêchant toute embauche. La priorité est de créer et conserver les emplois.
« Nous ne sommes ni des râleurs ni des extrémistes, ni des « pleurnicheurs », nous sommes responsables et le montrons au quotidien. L’exaspération des chefs d’entreprise depuis quelques mois est telle qu’il faut aujourd’hui se faire entendre. Trop c’est trop ! », expliquait Christophe Desarthe, président de la CGPME de Loire-Atlantique.
L’action, qui a reçu le soutien unanime des automobilistes saluant les entrepreneurs par des coups de klaxons et appels de phares, a été relayée par tous les professionnels qui le souhaitaient en affichant un message sur leur vitrine : « Moins de charges = plus d’emplois ! »
Nous remercions toutes les personnes qui ont participé à l’action ou qui ont affiché leur soutien dans de nombreux messages.
Quelques jours plus tard, l’APIIH et la CPIH apportaient leur soutien à l’action de l’Union Professionnelle Artisanale 
(UPA) : les « sacrifiés ». Les adhérents des deux organisations ont alors reçu une information les invitant à se rendre sur le site créé pour l’occasion : www.sauvonslaproximité.com. Ce site compile l’ensemble des revendications, données et chiffres démontrant la nécessité de faire pression sur les autorités pour diminuer les charges imputées aux TPE/PME. Les participants à l’opération ont mis à disposition une pétition à destination des clients, fournisseurs, collègues, amis. Les signataires attestaient ainsi ne pas vouloir laisser mourir les entreprises de proximité sans réagir. L’opération principale s’est déroulée le mercredi avec un affichage à télécharger et apposer sur les vitrines « sacrifiés mais pas résignés ». Parallèlement, les deux organisations APIIH et CPIH ont fait parvenir un courrier au président de l’UPA attestant de leur soutien à l’opération. Philippe Quintana et Gérard Guy ont par ailleurs affirmé qu’ils contribueraient à toute opération dénonçant la pression exercée sur les entreprises que chacune de leurs organisations représentent.
