L’APIIH et la CPIH des Pays de Loire ont mutualisé leur efforts sur cette édition afin de proposer 4 conférences-débats égrainées au fil du salon. Au programme : la transparence dans l’assiette, la question du Web et des OTAs pour les réservations hôtelières, l’avenir de la restauration...Une table ronde sur la transparence dans l’assiette s’est déroulée dès le premier jour grâce à la participation de Philippe Quintana, président de l’APIIH, Robert Touchet, président des restaurateurs de la CPIH ainsi que Philippe Retière des Maraîchers nantais. L’audience a pu faire le point sur les travaux effectués ou plus exactement sur la succession de propositions aboutissant, aujourd’hui, à un projet de « Fait Maison » non obligatoire.
Quoiqu’il en soit et sans attendre de devoir obéir à une obligation réglementaire, il paraît à la portée de tout un chacun, restaurateur, d’indiquer la provenance de ses produits, dans un devoir de transparence aux clients.
Le lendemain, Gilles Cibert, président du Club Hôtelier Nantais, vice-président de Reservationendirect et initiateur du programme Fairbooking est intervenu à la demande de l’APIIH-CPIH sur la question des OTAs. Intervenant en marge des démarches syndicales, plus axées sur l’aspect juridique, Gilles Cibert a détaillé Fairbooking et fait le bilan de ses 6 mois d’existence. Il a noté à cette occasion l’adhésion à ce jour de 1 200 hôtels et plus de 6 000 clients qui bénéficieront de conditions préférentielles en réservant leur chambre directement auprès de l’hôtelier.
Guilain Denisselle de Tendance Hôtellerie et Frederic Schmitt de Restaugestion ont, quant à eux, été invités à clore ce salon par une dernière conférence-débat, tentant de développer une vision prospective de ce que sera l’hôtellerie-restauration dans les années à venir. À quelques mètres du « restaurant du futur », événement mis en place par la CCI, les deux experts ont évoqué différents éléments qui paraissent cruciaux pour les années à venir. La comparaison avec l’étranger nous permet notamment de pointer du doigt les faiblesses de notre politique touristique, tout au moins dans l’accueil et la gestion du client. La motivation du personnel et l’implication croissante des salariés joueront un rôle déterminant dans la performance des entreprises. Par ailleurs, l’évolution des métiers et de leurs outils oblige les responsables d’entreprises, soit à développer leurs compétences, soit à s’adjoindre les services de salariés, pourquoi pas en temps partagé sur des tâches précises, notamment de commercialisation ou de community management.
Nous tenons à remercier l’ensemble des participants et intervenants aux tables rondes et débats qui ont pu nous faire partager leurs visions pertinentes de nos métiers.
