
À Dijon, la ville a instauré des droits d’installations qui viennent s’ajouter aux droits d’occupations. Cette nouvelle taxe coûte de 200 à 450 euros le m2 selon la zone d’activité. Certains établissements vont devoir débourser jusqu’à 80 000 euros supplémentaires pour pouvoir installer leur terrasse ! Est-ce bien justifié ?
Le nouveau règlement pour l’occupation du domaine public à usage commercial voté par le conseil municipal de Dijon, en date de juin 2012, ne cesse de scandaliser la profession qui a décidé de passer à l’action, face à une impossible concertation. Ce règlement, qui s’applique sur cinq secteurs géographiques créés, a pour conséquence une augmentation du montant de la taxe concernant les terrasses de cafés et de restaurants. Idem pour les frais d’installation à payer pour tout nouveau propriétaire du fonds de commerce…
Des actions ont été annoncées : la première consiste à engager une action juridique devant le tribunal administratif. « Si un tel règlement pouvait passer à Dijon, il ferait jurisprudence et pourrait s’appliquer ailleurs. Pour notre organisation, ce dossier a une envergure nationale ! ».
La deuxième action est engagée en direction des consommateurs : un set de table a été imprimé reproduisant plusieurs slogans, dont celui-ci : « Qui va payer la note ? Les cafetiers et restaurateurs et, au final, les clients ! »
Un communiqué musclé
Dans un communiqué, l’Umih frappe fort avec un slogan choc, visant la
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