S’il faut se garder des généralisations, tout ce que la ville et au-delà compte d’adeptes de la défonce se donne rendez-vous ce soir-là pour « égayer » les fêtes johanniques. Les riverains n’en demandent sans doute pas tant.
Soir de non-droit
Et c’est bien pour cela que les cafés-bars de nuit orléanais, Umih ou non, ne l’entendent pas ainsi. Alex Vagner, président de la branche discothèque, demande depuis un an un rendez-vous à la mairie pour répondre à la plainte des établissements contre l’heure tardive de la fin de ce concert. « La mairie veut que cela dure jusqu’à 2h 30. Nous disons qu’au-delà de 1h, ce n’est plus raisonnable. Non seulement, nous perdons deux tiers de chiffre d’affaires le soir du concert mais entre 2h 30 et 4h, nous allons récupérer tous les gens qui sont dans un fort état d’ébriété ou sous l’emprise de la drogue. » Avec le risque permanent de violences face auxquelles les adeptes du principe de précaution sont muets. Sans compter les innombrables bouteilles et détritus qui jonchent les rues ces soirs de non-droit. Malgré les demandes de l’Umih, la mairie a maintenu à 2h 30 la fin du concert qui s’est déroulé le 7 mai. Le seul de ce genre qui soit gratuit, paraît-il. Pas gratuit en tout cas pour contribuable orléanais qui le finance à hauteur de 100 000 euros.
Fermeture administrative de la mairie ?
Réplique des bars et discothèques orléanais : ils ont, en signe
Il reste 33% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner