Les affaires parisiennes peuvent produire une onde de choc qui se propage dans les départements. L’Umih 34 Bassin de Thau vient d’en offrir une illustration en se divisant autour de la décision de Madeleine Durand et d’une partie du bureau de s’associer aux départements qui demandent à la justice de déclarer nulle la réunion du 24 novembre 2009 à l’occasion de laquelle Christine Pujol a été destituée de la présidence confédérale. Quatre membres du bureau ont ainsi adressé un courrier en recommandé à Madeleine Durand pour se désolidariser de cette action juridique. Un climat de défiance s’est donc révélé dans cette assemblée générale. Il s’est traduit, notamment, par quatre abstentions lorsque le trésorier a demandé le quitus sur les comptes, excédentaires. Une atmosphère qui a dû rappeler le congrès de Nantes, d’autant plus que Christine Pujol était l’invitée d’honneur de cette AG.
Le calendrier tombait opportunément pour les contestataires, des élections étant à l’ordre du jour, dont celle de la Présidence. Contestée, Madeleine Durand, candidate à sa succession, restait cependant seule candidate, élue lors de la réunion du bureau quatre jours plus tard. Aux côtés de Madeleine Durand ont été élus trois vice-présidents : Philippe Faugère, Patrick Thouraille et Igor Pupi. Les hôteliers ont une nouvelle déléguée en la personne de Sylvie Chevalier, de même que restaurateurs seront représentés par Jean-Raymond Mayeras.
« Cette affaire montre en tous cas que le règlement intérieur du syndicat sétois a besoin d’être revu »,
Il reste 10% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner