Inquiétudes dans le Cher


Avec l’entrée en vigueur des normes incendie et accessibilité, le Président de l’Umih du Cher ne cache pas ses inquiétudes pour une part importante de la capacité hôtelière du département. « Le Cher est peu touristique et c’est surtout un lieu de passage. Les hôtels en zone rurale sont déjà en difficulté et s’ils peuvent à la rigueur faire face aux normes d’accessibilité, dans certains cas, c’est impossible pour les aménagements face à l’incendie », déplore Norbert Nicola. Cela, d’autant qu’on ne recense aucun cas d’incendie dans un hôtel rural où il y aurait eu un préjudice humain. Les nouvelles normes semblent donc aujourd’hui être le couperet qui va réduire considérablement l’offre hôtelière du département. Norbert Nicola parle de 30 % de l’offre qui disparaîtrait ainsi mais la CCI du Cher lui prédit des chiffres encore plus effrayants. Selon son représentant préposé à l’hôtellerie, 40 % des lits et 30 % des établissements devraient fermer. « Pourtant, il existe un vrai besoin d’hébergement dans le Cher. Et ce ne sont pas les chambres d’hôtes qui pourront l’absorber. Quant aux clients professionnels pour lesquels il existe une vraie demande, ils vont se rabattre sur les hôtels de chaîne mais leur capacité n’y suffira pas. » Pour Norbert Nicola, ces questions pourtant vitales du passage aux normes auraient dû être discutées par les syndicats plutôt qu’être ainsi dictées par les pouvoirs publics. « L’Umih nationale aurait dû mieux prendre la mesure de


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