A notre arrivée le 24 novembre, le ton de la matinée était donné avant même l’ouverture du congrès. « A.G.E. » scandait un groupe de manifestants, principalement constitué de présidents de départements emmenés par certains présidents de branches qui s’opposent à la présidente confédérale Christine Pujol.
Ce que l’on aurait pu prendre pour un mouvement d’humeur passager a repris à la fin du discours de Christine Pujol qui rendait son rapport moral. Les perturbateurs étaient visiblement venus en nombre. Leur mouvement ne pouvait être spontané, d’autant que depuis plusieurs semaines, déjà, la Présidente était confrontée à la fronde de ceux qui manifestaient ce matin-là.
L’AGE du capitaine
Troubler le congrès, du moins sous la forme qu’avaient prévue ses organisateurs, tel semblait être le scénario des manifestants. D’où l’interpellation de Christine Pujol au micro d’où elle s’exprimait, par une vice-présidente de l’Hôtellerie de l’Umih 14 restée fidèle à Philippe Villalon. Pour appeler l’ex-président André Daguin à la remplacer en sa qualité de Président du Conseil de surveillance.
Le retour dans le jeu de l’ex-président a été la surprise de la journée, et c’était à lui que les perturbateurs faisaient appel pour tenir une assemblée générale extraordinaire qui avait pour but de destituer la présidente élue en 2008. Dès lors, les leaders de l’opposition semblaient presque s’effacer derrière André Daguin, visiblement ravi de voir des adversaires de 2008 faire bloc derrière lui et le rappeler au pouvoir.
Les opposants avaient manifestement fait le voyage
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