Hôtellerie avec et sans restaurant
- 5,2 %
Le chiffre d'affaires des hôtels reste bien en-deçà de son niveau de 2008 le même mois. Malgré une fréquentation meilleure qu'attendu tandis que les tarifs n'ont pas baissé. Les présents chiffres ne détaillent pas par catégorie d'établissement et il est probable que dans cette moyenne, l'explication provienne pour beaucoup du "creux" que connaît l'hôtellerie quatre étoiles.
Restauration rapide + 9,6 %
Effet TVA, effet conjoncture, la restauration rapide, si elle n'a pas cessé d'être en progression pendant la crise, n'avait pas été à pareille fête depuis longtemps. Alors que les chiffres d'affaires progressaient à un rythme mensuel inférieur à 1 %, la progression frôle les 10 points par rapport à juin. Aux menus à petits prix, s'ajoutent parfois même des baisses de prix sur la VAE, depuis toujours taxée à 5,5?%. La TVA à taux réduit a surtout été une belle occasion de communiquer. Avec quel succès !
Traiteurs + 2 %
Le chiffre d'affaires de l'activité traiteur a crû tout au long de l'année et semble peu marqué par la crise économique. Différentes explications peuvent être données. Si une hausse de leurs prix paraît peu plausible, on peut penser que leur clientèle professionnelle a choisi de renoncer à nombre de séminaires et réunions extérieures pour faire appel à leurs services au domicile des entreprises.
Cafétérias - 3,8 %
Grosse surprise alors que ce segment de la restauration joue à fond la TVA à 5,5 %. Non seulement, le chiffre d'affaires est en nette baisse par rapport à juillet 2008, mais, de plus, il devrait progresser en HT par le différentiel de TVA.
Restauration Traditionnelle
- 0,3 %
Vue globalement en ce mois de juillet, la restauration traditionnelle affiche une morosité que l'on n'attendait pas compte-tenu de la TVA à 5,5 %. Si le sentiment des professionnels est le retour de la clientèle, ils rappellent que la dépense par client est à la baisse. Pour rester positif, on pourra noter un léger frémissement par rapport à juin (+1 %).
Débits de boissons -2,5 %
Les débits de boissons n'ont globalement pas profité d'un effet TVA à 5,5 % en juillet qui aurait pu favoriser leurs ventes de boissons non alcoolisées et de solides. Un signe de plus d'un malaise persistant et structurel. Si on compare ces chiffres à ceux de juin 2007, la baisse approche les 10 % !
