Vrai mail de faux site : l'hameçonnage (ou phishing)
Un mail apparaît présentant de prime abord l'aspect et l'origine les plus sérieux car ils semblent venir de votre fournisseur d'accès internet ou votre banque ou encore du site Paypal. Le mail vous dit que des opérations suspectes ont lieu sur votre compte ou votre ligne. Ce mail comporte un lien vers un faux site de la banque (dont le graphisme est imité) ou de l'opérateur vous invitant à préciser votre numéro de compte et de carte bancaire. La suite est facile à imaginer... Là encore, ne pas répondre est la meilleure réponse. En cas de doute, le mieux est de contacter vos -vrais- prestataires.
Les chèques encaissés d'un seul coup
Vous passez un contrat pour l'achat ou la location de biens et demandez à régler en plusieurs chèques que vous remettez à la livraison. Au lieu de les encaisser chaque mois, votre co-contractant les met tous en banque en même temps. Seule parade : avoir mentionné noir sur blanc ce mode de règlement dans le contrat. Sinon, vous n'avez aucun recours.
Le contrat de location d'espace Internet sur un site "bidon"
Une société vous propose de figurer dans un annuaire web en payant chaque mois pour la location d'un espace sur un site. En fait, elle vous fait signer un contrat de location avec une société distincte, dont l'activité est la location d'espace Internet. Cette dernière effectuant bien la prestation, vous ne pouvez interrompre le paiement pendant la durée du contrat de location. Alors que le site se trouve dans les profondeurs du référencement Google et ne vous apportera jamais un seul client. Les voies de recours sont très étroites, le prestataire exécutant ses obligations.
Les fausses factures de référencement sur internet
Avec un goût prononcé pour les auto-entrepreneurs, des sociétés adressent une facture de référencement dans un annuaire dont le nom joue l'ambiguïté avec des marques connues (ex : lespagesjaunesdubouchonnois.com, artisans range.fr, etc.) tout en imitant leur graphisme. De quoi s'y laisser prendre ! Mais s'ils existent (et ce n'est pas toujours le cas?!) ces sites n'ont aucune notoriété ni référencement sur Internet. Cela se passe ainsi : l'entreprise reçoit une offre commerciale sous forme d'une facture (200 à 300 euros) ; si elle a le malheur de la retourner accompagnée d'un chèque, elle signifie l'acceptation de l'offre. Or, une entreprise ne peut présenter de facture sans accord signé du client. Parfois, l'adresse de retour n'est même pas située en France !
Le référencement dans des annuaires
Par téléphone, un commercial propose de figurer dans un guide ou un annuaire, évidemment "très diffusé" et donc porteur pour votre activité. L'entrepreneur signe un bon de commande accompagné d'un acompte, voire de la totalité si on lui raconte qu'il s'agit d'une offre "promotionnelle".
Seulement voilà : l'annuaire ou guide en question ne paraîtra jamais alors qu'une fois encaissé le montant de la parution, la société dépose le bilan et disparaît dans la nature... Inutile de dire que l'annuaire en question est "bidon" et que son nom joue souvent sur la confusion avec une marque connue (genre "Les Pages oranges des pros).
La promesse d'affaires juteuses par internet
Plus un mensonge est gros et plus il a de chances de passer, disait Staline. Une société, qui se présente comme agence de communication ou développeur d'affaires web promet aux entreprises un minimum de 90 ou 100 000 euros d'activité. Comment ? En entrant sur le réseau internet de professionnels qu'elle a créé. Les aigrefins veulent faire croire que les entreprises du réseau vont faire de préférence des affaires entre elles. Or, le seul lien qui existe entre ces entreprises du "réseau" est de s'être laissées alléger d'une somme non négligeable (4 000, 5 000 euros...). Quant au prestataire, ses promesses de chiffre d'affaires n'engagent que ceux qui les croient, il n'a aucune obligation de résultat.
L'arnaque nigériane
Depuis plus de 10 ans sévissent des escrocs professionnels sur Internet et qui agissent selon un modèle venu du Nigéria et qui s'est répandu notamment en Côte d'Ivoire. En général, vous recevez un mail (d'habitude en mauvais français ou en anglais commençant par "Cher et honorable... " d'un soi-disant membre de la famille d'une personne très riche, genre ancien chef d'Etat renversé par un putsch. Mais le gouvernement du pays l'empêche de sortir les fonds, plusieurs millions de dollars. Pour ce faire, on vous propose de faire transiter l'argent par votre compte, avec la promesse d'une récompense égale à 15 ou 20 % de la somme. On vous demande pour cela de communiquer vos coordonnées bancaires (que l'on va utiliser pour des opérations frauduleuses) ou on vous explique qu'il va falloir payer pour des formalités (avocat, notaire, bakchiche pour les fonctionnaires locaux...). Certaines personnes ont été abusées ainsi de centaines de milliers d'euros. Si vous recevez un tel courriel, n'y répondez surtout pas.
L'offre de prêt à taux exceptionnel : encore l'arnaque nigériane
Vous recevez un courriel d'une personne au nom bien européen cette fois, vous proposant un prêt d'argent à taux plus bas que le cours du marché. Evidemment, il faut avancer des frais de dossier, voire communiquer vos coordonnées bancaires. Et le tour est joué. En fait, il s'agit d'une variante de l'arnaque nigériane à laquelle il ne faut surtout pas répondre.