L’affaire concerne certes la seule ville de Reims mais on voit qu’il suffit d’un individu pour y ébranler la sérénité de toute une catégorie de commerçants. C’est avec autant d’effroi que de délectation que l’on prend connaissance des quelques-uns faits auxquels des collègues ont pu être confrontés.
Ca aurait pu se passer près de chez vous
Fin 2007, les bureaux de l’Umih à Reims reçoivent une première doléance d’un adhérent suite à un contrôle qui s’apparente à une véritable « descente », tant par sa brutalité que le nombre de policiers qui y prennent part. Tous les motifs semblent alors bons pour dresser des contraventions. Les bouteilles d’exposition valent notamment une verbalisation car leur DLUO est dépassée. Alors qu’elles ne sont pas là pour être servies aux clients !
D’autres adhérents font part de tracas causés par un seul et même policier zélé, qui semble voir la figure du criminel en chaque patron de CHD. Les échanges avec ce fonctionnaire tiennent du mauvais film, comme lorsque ce gérant de café auquel il est demandé de produire sa Licence IV répond qu’il va tout de suite la chercher dans son bureau. « Vous viendrez demain matin me la présenter au commissariat. »
De l’excès de zèle à l’abus de pouvoir
A l’étonnement général, lors de contrôles -qui se sont alors multipliés à Reims – le fonctionnaire demande à viser le registre du personnel. Remarquant que deux écritures y voisinent, il le déclare donc… suspect ! Le
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