Où en êtes-vous de la mission pour laquelle Christine Pujol vous a coopté au directoire ?
A ce jour, 11 ou 12 régions forment le noyau de la régionalisation de l’Umih. Les autres tardent à fonctionner réellement. Nous avons conduit trois réunions des présidents de région. Elles n’ont jamais amené plus de 11 ou 12 régions. Avec un tel manque d’intérêt, il ne faut pas s’étonner si on trouve que cela ne va pas assez vite.
D’où vient cette difficulté d’avancer ?
Je crois que beaucoup de ceux qui se montrent peu réactifs auraient voulu que l’Umih nationale commence par leur attribuer des moyens financiers. Or, ce n’est pas ainsi que nous avons choisi de procéder. Nous leur avons dit « montez des dossiers solides et d’envergure régionale et allez chercher des financements auprès de vos interlocuteurs régionaux. L’Umih nationale vous soutiendra. » C’est ce qui s’est passé en Bourgogne où 12 000 euros ont été apportés pour la création de leur site internet. Ont aussi été financés par le national les premiers salaires des chargés de mission de l’Aquitaine, de la Bretagne et de la Bourgogne.
C’est donc avant tout un problème financier ?
On aurait peut-être pu commencer par attribuer une enveloppe à chaque région, ce qui les aurait poussé à se structurer et monter des dossiers. Cela n’était pas l’objectif de l’Umih nationale. Il est sûr que ce n’est pas avec deux ou trois euros versés par adhérent de chaque département
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