Veiller à l’état sanitaire des aliments ne se limite pas à vérifier la température des frigos et des dates de péremption des produits, ainsi que l’état des produits qui ont séjourné hors des frigos. La salubrité des aliments peut être facilement attaquée par l’état de santé de ceux qui les manipulent. En dehors du cas d’école du panarie et de l’infection cutanée classique, le personnel ayant un problème de santé apparemment bénin peut transmettre virus et bactéries au client d’un restaurant. Bien sûr, la cuisine différée démultiplie le risque, mais il ne faut pas croire que la cuisine à la minute évite tout risque de transmission bactérienne.
Un exploitant d’un établissement de transformation d’aliments doit respecter deux obligations difficilement compatibles. D’une part, assurer la préservation sanitaire des denrées alimentaires préparées en évitant leur contamination par le personnel atteint de maladies contagieuses ou porteur sain de bactéries pathogènes. Cette obligation créé une contrainte : la connaissance précise de l’état de santé du personnel. Mais en revanche, l’employeur se doit de respecter la vie privée du personnel en évitant toute atteinte aux droits de la personne.
La visite médicale tous azimuts
La meilleure façon de suivre les deux obligations est de respecter à l’embauche l’obligation de visite médicale dans le cadre de la Médecine du Travail. Le premier objectif de cette visite qui est de vérifier l’aptitude du salarié au travail qui lui est confié, ne peut masquer que cette visite donne aussi, par le
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