Umih 66 Faire face à la réglementation incendie


« Dans la restauration, le chiffre d’affaires a baissé de 5 à 30 %», indique Henri Rondes Président de l’UMIH Pyrénées Orientales. «Les baisses les plus fortes ont été enregistrées dans les montagnes et dans l’arrière-pays. Avec l’augmentation du prix de l’essence, les gens sont restés sur la plage, même les jours de mauvais temps. Sur la côte, il y a du monde, cet été, mais les gens essaient de se nourrir pas cher, avec des sandwichs, des pizzas… Le midi, il faut que la restauration traditionnelle s’adapte en proposant une cuisine mono-plat, simple. Le mieux, c’est d’afficher une formule, avec une assiette repas entre 7 et 14 euros. J’observe que la baisse des dépenses concerne surtout les Français. Je m’interroge et je me demande si nous n’avons pas une sorte de psychose. Il y a aussi des différences de comportement qui doivent entrer en ligne de compte. Les Anglais, par exemple, mangent traditionnellement assez peu le midi et beaucoup plus le matin et le soir. Ils le faisaient avant et ils continuent à le faire. En septembre 2008, nous comptons poursuivre notre action en ce qui concerne la sécurité incendie. En effet, il y a à ce niveau un problème, puisque la trésorerie des petits hôtels-restaurants est souvent insuffisante et qu’ils sont confrontés à des investissements lourds et onéreux. Avant la saison, nous avons eu déjà une réunion avec la préfecture, les pompiers et la chambre de commerce, afin de


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