Tradition et modernité


L’Hôtel de la Paix a été rénové par l’architecte Jacques Bléhaut et par l’architecte d’intérieur Martine Poulet.


Entrer dans l’Hôtel de la Paix, situé dans le centre-ville de Reims, c’est pénétrer dans un univers résolument contemporain. L’établissement actuel est pourtant le fruit du travail de quatre générations successives de la famille Renardias.


Un hôtel de 4e génération


En 1911, l’auvergnat Victor Renardias quitte Clermont-Ferrand pour «monter à Paris». Il fait étape au «Café du Progrès» à Reims. Après une heure de conversation avec la propriétaire, il décide de reprendre l’affaire. Il s’installe à Reims, avec son épouse Marie et leurs cinq enfants. Mais durant la première Guerre Mondiale, Reims est totalement détruite par les Allemands. La cathédrale Notre-Dame est ravagée. Il reste une trentaine de maisons habitables. Le «Café du Progrès» a disparu.


Dans les années 1920, Reims entreprend sa reconstruction, en partie financée par les dommages de guerre et par les Américains, qui aident à rendre sa splendeur à la Cathédrale. La Cité des Sacres devient une cité «Art déco». Les Renardias construisent un nouvel établissement. Victor disparaît en 1925. Mais la saga Renardias est lancée grâce au très symbolique «Hôtel-restaurant de la Paix».


Antoine, l’arrière petit-fils de Victor Renardias nait en 1970. Le petit garçon ignore encore que son grand-père, puis son oncle et son père vont développer l’affaire qu’il reprendra au XXIe siècle. La première extension a lieu en 1973. L’hôtel passe de 41

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