«Nous avons organisé notre première formation pour le Permis d’exploitation au début septembre», indique Huber Jan Président de l’UMIH Finistère. «Une autre aura lieu au mois d’octobre et nous en aurons une par mois, d’ici la fin de l’année. En effet, nous avons 350 mutations de débits de boissons par an. En général, les professionnels apprécient le contenu de la formation, mais son financement pose parfois des problèmes.» Côté conjoncture, la situation est plutôt morose. «Les bons professionnels tirent leur épingle du jeu, mais tous ceux qui ont des terrasses ont été plombés au mois de juillet. Heureusement, septembre a permis de se rattraper un peu. Par contre, les professionnels sont très inquiets en ce qui concerne le tabac. Ils appellent le syndicat et ils nous demandent ce que nous faisons. La grogne commence à monter et tout le monde est inquiet, car nous savons que dans certains pays, le chiffre d’affaires a diminué de plus de 30 %, suite à l’instauration de l’interdiction de fumer. Le candidat Sarkozy nous avait indiqué qu’il pourrait y avoir des aménagements dans les zones rurales. Quid de ces aménagements et quid de l’action nationale en la matière. Nous ne voulons pas d’aide. Nous voulons un système, qui ressemble à celui de l’Espagne. En ce qui concerne les Maîtres Restaurateurs, nous prenons acte de la sortie du décret, mais nous avons une inquiétude en ce qui concerne l’audit. Qui va le réaliser et combien
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