Taux d’occupation de l’hôtellerie intégrée

hôtellerie intégrée

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En septembre 2005, selon l'enquête de fréquentation hôtelière Insee, le taux d'occupation des chaînes hôtelières a atteint 76,8 %. C'est le même résultat qu'en septembre 2004 et c'est mieux qu'en septembre 2003 (76,1 %), mais c'est moins bien qu'en septembre 2002 (78,5 %) ou qu'en septembre 2001 (77,1 %). De son côté, le taux d'occupation cumulé sur les 9 premiers mois de l'année s'est redressé à 68 %, mais il est encore loin de son niveau de 2002 (70,2 %) ou de 2001 (71,1 %).

Le redressement du taux d'occupation cumulé sur les trois premiers trimestres est surtout imputable à la remontée de la clientèle d'affaires. En effet, elle a assuré 51,4 % des ventes en volume en 2005, contre 49,9 % en 2004. De son côté, la part de la clientèle étrangère est restée quasiment stable : 36,5 % en 2005 contre 36,6 % en 2004.

Sur les 9 premiers mois de l'année, la hausse du taux d'occupation cumulé a été portée par les hôtels 2 étoiles et surtout par les hôtels 4 étoiles. Dans le cas de ces derniers, c'est la remontée de la clientèle d'affaires (46,9 % des ventes en 2005, contre 45,5 % hôtellerie indépendante en 2004), qui a surtout permis cette évolution. Par contre, la clientèle étrangère a eu plutôt tendance à refluer (71,2 % en 2005 contre 72,8 % en 2004). Les hôtels 2 étoiles sont dans une situation inverse. La clientèle d'affaires est stable (51,7 % des ventes) et l'augmentation du taux d'occupation est surtout imputable à la bonne tenue de la clientèle étrangère (29,1 % de l'activité en volume en 2005 contre 27,9 % en 2004).

Inversement, le taux d'occupation cumulé sur les 3 premiers trimestres est en légère baisse dans les hôtels 0 et 1 étoiles et en diminution plus significative dans les hôtels 3 étoiles. Dans les deux cas, cette évolution est plutôt imputable au fléchissement de la fréquentation touristique française. En effet, la clientèle d'affaires est orientée à la hausse. Sur les 9 premiers mois, elle a représenté 55,9 % de l'activité en volume des hôtels 0 et 1 étoile (contre 52,8 % en 2004) et 46,9 % de celle des hôtels 3 étoiles (contre 46,1 % en 2004). De son côté, la part de la clientèle étrangère a relativement peu évolué (47,1 % dans les hôtels 3 étoiles et 22,7 % dans les hôtels 0 et 1 étoile).