«Nous avons abattu toute une série de cloisons, de façon à créer un espace plus aéré», indique Daniel Delhoste le patron du Délirium à Mont-de-Marsan. «Aujourd'hui, nous disposons de 80 places assises et nous pouvons accueillir 300 à 400 personnes.» La nouvelle décoration a été réalisée par Cordero, un artiste peintre de Mont-de-Marsan. Le Delirium comprend 3 bars : un bar de brique en entrant sur la droite, un bar rustique qui renvoie au monde des bars de nuit sur la gauche et un bar vache. La boîte de nuit est ouverte de 23 h à 5 heures du matin, les jeudi, vendredi et samedi. «Nous nous sommes entendus avec les deux autres discothèques du centre-ville de Mont-de-Marsan et nous ouvrons un dimanche sur 3, à tour de rôle.» Le Delirium passe de la musique généraliste et le client type a 26-27 ans. «Avec les contrôles d'alcoolémie, les plus de 35 ans sortent de moins en moins, même en centre-ville. Ici, la musique n'est pas très forte. Les clients dansent, mais ils peuvent quand même discuter. » Pour le moment, Le Delirium fonctionne correctement. «Le Montois est un fêtard, les gens aiment sortir, mais comme partout en France, ils se limitent au vendredi et au samedi.» Le jeudi, la discothèque organise aussi des soirées étudiantes. «Nous faisons payer l'entrée 1 euro et nous proposons ensuite une consommation, par exemple la vodka, à 2 euros. C'est une clientèle intéressante, mais qu'il faut canaliser. Nous avons un point mort à 35 000 euros et, même dans la conjoncture qui n'est pas bonne, l'affaire reste profitable. Une boîte de nuit, il faut plus s'en occuper qu'un restaurant, mais au moins, vous avez des résultats, surtout si vous allez au devant des gens et si vous entretenez de bonnes relations avec tout le monde, y compris et surtout avec les patrons de bars.»
30 Sep 2005