«C‘est un petit truc, j’y suis seul, au four et au moulin.» Le petit truc de William Pelloin, 46 ans, c’est L’Avénio, bistrot musée dédié à la pêche. Acheté 38 000 Û, pour autant de travaux réalisés il y a 8 ans, son exploitation (40 places salle et bar) affiche un modeste 40 000 Û de CA «en croissance constante : 12 000 Û en juin contre 3 000 Û à la même période en 2004 !» Le ticket moyen y tourne à 11,50 Û «sans le premier café, mais les suivants sont offerts. La cafetière reste sur la table !». Cet accueil, «le meilleur de Laval», selon le guide du routard, est la clé de voûte de L’Avénio. «On y vient pour le musée, le personnage et la «bouffe». Dès que tu franchis le seuil, t’es déjà un copain», explique ce titulaire des CAP de charcutier et poissonnier passé docteur es «quiche, tourte, terrine, cake, tête de voeu ou bourguignon faits comme à la maison. Jusqu’à la crème de mûres pour les kirs – 80 kilos cueillis en 15 jours.» Il en fera aussi du vinaigre pour arroser la frisée d’un menu à la carte le midi «mais uniquement sur réservation le soir».
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