Niçois de souche, Gérard Ercolani tenait le salon de coiffure de son grand-père. Issu de l’école hôtelière de Colmar, son compagnon alsacien Paris (ex-second aux poissons du restaurant de l’hôtel quatre étoiles Maeterlinck), 40 ans, rêvait de sa propre affaire. Lorsque le local mitoyen du salon de coiffure s’est libéré, les deux se sont unis pour signer une option sur achat droit au bail. Un joli tour de force quand on sait que la partie cuisine repose entièrement sur Paris, assisté de Gérard en salle à partir de la mi-journée, lorsqu’arrivent les deux salariées du salon. De l’aube à une heure avancée de la nuit, les deux hommes se démènent depuis l’automne dernier pour assurer parallèlement à la coiffure petits-déjeuners, déjeuners, et salon de thé (expositions d’art pour bientôt, une fois les caves voûtées réhabilitées). Avec 23 couverts intérieurs (non-fumeurs) et 14 extérieurs, le couple aspîre à une dynamique différente : «C’est au retour d’un week-end à Rome avec le guide «Week-end» que nous avons acheté celui consacré à Nice et qui était comparativement d’une tristesse absolue – raconte Gérard – Nous avons alors pensé créer un établissement un peu original et fin, où l’on mange bien, où l’on vit bien…» Tables bistrot chrome, assiettes carrées transparentes et claires sur portes-assiettes en corde, ton blanc à profusion, Gérard explique : «Nous
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