Yves Tillieux, président de l’Umih 62-Le Touquet est inquiet. Après les menaces de disparition de l’Enduro, un doute plane au sujet de la Fête de la Musique. Depuis huit ans, ce rendez-vous annuel est célébré le samedi le plus proche du 21 juin au Touquet. Ainsi, la clientèle est là et la fête bat réellement son plein. Cette année, il serait question de planifier cette soirée le mardi 21 juin, comme dans les autres villes de France. Une décision qui aurait des conséquences négatives sur l’activité des professionnels du secteur des CHRD. «Nous sommes les premiers employeurs de la ville avec 1 000 emplois à l’année et sur la circonscription, 1 600 emplois ont été créés en cinq ans, soient plus de 300 par an», constate Yves Tillieux.
Après les tergiversations autour l’accueil de l’Enduro, les professionnels ont du mal à saisir les objectifs de la Ville. «Si l’Enduro venait à disparaître, de nombreux établissements pourraient devenir saisonniers. Le Touquet des quatre saisons cher au maire deviendrait le Touquet des trois saisons, ironise Yves Tillieux. L’Enduro représente plus que trois de jours de travail, c’est une bouffée d’oxygène en basse saison qui nous permet de payer nos salariés et nos charges. Nous nous battons pour défendre l’emploi. De 7 km de dunes au départ dans le circuit, nous en sommes à 800 mètres. Le problème n’est pas écologique mais politique.»
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