Les économistes s’accordent à reconnaître que toute baisse de charges est un moyen privilégié pour favoriser l’emploi dans le
secteur des services dont le potentiel de création est important.
Nous connaissons un déficit chronique de main d’ oeuvre en France avec seulement
800 000 actifs alors que les autres pays européens dépassent largement le million.
En Europe, nous sommes les nains de l’emploi. Notre secteur pourrait en effet doubler le nombre de ses salariés.
Jean Pierre RAFFARIN a compris que notre métier avait un gisement d’emplois formidable.
Le Conseil d’Analyse Economique dans son rapport «Productivité et emploi dans le tertiaire» par Pierre Cahuc et Michèle Debonneuil recommande au Premier Ministre de redorer l’image du service en France en faisant passer l’idée que «service» ne signifie pas «servage», qu’il vaut mieux être serveur que chômeur…
Car les chiffres sont là: si la France employait proportionnellement autant de personnes que les Etats Unis dans le commerce, l’hôtellerie et la restauration, elle se doterait de 3,4 millions d’emplois supplémentaires, autrement dit nous parviendrions au plein emploi.
En effectuant le même calcul par rapport à l’Allemagne, dont l’industrie est pourtant beaucoup plus forte que la nôtre, on obtient un différentiel de 1 million
d’emplois !
Aujourd’hui, avec 77 millions
de touristes qui chaque année, visitent la France, destination touristique mondiale réputée
pour sa gastronomie et son art de vivre, nous réalisons un chiffre d’affaire inférieur à l’Espagne.
L’industrie hôtelière est un
Il reste 47% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner