L’année atypique


En 2003, les enseignes de sandwicherie-viennoiserie ont bénéficié d’une croissance de 6,8 %.


E 2003, selon les résultats de l’enquête du magazine BRA, les groupes de restauration n’ont accru leur chiffre d’affaires que de 3,6 %, contre + 5,8 % en 2002 et + 5,7 % en 2001. Hors inflation (2,2 %), la progression des chaînes a donc été très faible.


Une croissance deux fois plus faible que d’habitude


Une contre-performance qu’il faut remettre dans son contexte. En effet, selon l’Insee, en 2003, le chiffre d’affaires de l’ensemble des restaurants français a diminué de 2 % (- 4,6 % en volume). Or comme les chaînes contrôlent 25 % du marché, cela signifie que le chiffre d’affaires global des restaurants indépendants a diminué de 3,9 %. Rappelons par ailleurs que, selon l’enquête du magazine L’Industrie Hôtelière, le chiffre d’affaires restauration de l’hôtellerie intégrée a baissé, quant à lui, de 2,7 % en 2003. Selon l’Insee, seuls les cafés ont augmenté leur chiffre d’affaires de 1,6 % en 2003, mais cela correspond à une baisse d’activité en volume de 2,1 %.


La situation est d’autant plus préoccupante pour les chaînes, que leur parc a continué à s’accroître de façon plus rapide que leur chiffre d’affaires. En moyenne, il a augmenté de 5,5 % et les groupes qui s’en sortent le mieux sont les «Leaders challengers» (CA compris entre 30 et 150 millions d’euros). Leur chiffre d’affaires augmente plus que


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