L’Observatoire de l’Hôtellerie Française

<IMAGE REFP="1"></IMAGE>La fréquentation de l'hôtellerie indépendante s'inscrit en baisse de -4,1% en moyenne au mois de juin pour notre échantillon d'hôtels, après des baisses de 2,8% en mai, 1% en avril et 4,7% en mars.Le mois de juin a été particulièrement marquée par des mouvements sociaux à répétition qui ont fortement perturbé les déplacements des touristes. Nombre d'entreprises ont été contraintes de reporter des réunions et des déplacements de leurs collaborateurs.Les hôtels classés 2 et 3 étoiles atteignent des niveaux de fréquentation élevés (les plus hauts de l'année), mais ils sont <IMAGE REFP="2"></IMAGE>en recul marqué par rapport à juin 2002 : -5,3% pour ces catégories.L'hôtellerie classée 4 étoiles «ne cède que» 0,5% mais son taux d'occupation est de 10 points inférieur à celui de juin 2001 (76%).En cumul sur les 6 premiers mois de l'année 2003, le revenu par chambre disponible (revpar) est en baisse de 2,8% pour l'ensemble des hôtels sondés. Cette baisse est légèrement supérieure à celle du précédent cumul au 30 mai (-2,6%), signe d'une dégradation de l'activité.Les vacances d'été des Français en 2003 (source Secrétariat d'Etat au <IMAGE REFP="3"></IMAGE>Tourisme) :«Selon un sondage BVA/Direction du Tourisme (réalisé les 16/17 mai, et les 23/24 mai 2003, auprès d'un échantillon de 2 000 hommes et femmes âgés de 15 ans et plus, représentatifs de la population française), un peu plus d'un Français sur deux avait l'intention de partir en vacances en été 2003 (55%). La durée moyenne du séjour estival prévu est de 17 jours. De plus en plus de vacanciers penchent pour un seul séjour en été (61%) ; 20% d'entre eux effectuent cependant deux séjours, et 8 % trois <IMAGE REFP="4"></IMAGE>séjours. La France reste le lieu de prédilection pour 75 % de vacanciers, la mer étant la destination préférée pour les vacances d'été (47 %), suivie de la campagne (30 %), la ville (25 %), puis la montagne (14 %). Les destinations privilégiées par les vacanciers seraient d'abord la Méditerranée (30 %), puis l'Atlantique (36 %) avec les régions Ouest (20%), et Sud-Ouest (16 %).On observe une préférence pour l'hébergement commercial (56%), en particulier en hôtel, gîtes, chambres d'hôte ; toutefois les différents modes de camping (tente, caravane, mobil-home...) enregistreraient une diminution. <IMAGE REFP="5"></IMAGE>Parallèlement, une proportion non négligeable de partants privilégierait l'hébergement non marchand (famille, amis : 33 % - résidence secondaire : 10 %). Lorsqu'ils réservent leurs vacances, les partants ont de plus en plus recours à un intermédiaire : par téléphone (14 %), directement sur un point de vente (15 %) ou par Internet (10%), mode de réservation en plein développement.Parmi les personnes interrogées, 43% disent ne pas bénéficier pas de la RTT. Pour celles qui en bénéficient, la RTT a favorisé :- le prolongement de la durée de leurs vacances <IMAGE REFP="6"></IMAGE>(pour 11% d'entre elles)- des départs plus nombreux en courts séjours (pour 9 % d'entre elles), et de manière plus marginale en longs séjours (2 % déclarant partir plus souvent pour des séjours de 4 nuits et plus).Les sujets d'actualité (conflit en Irak, risques de pollution des côtes atlantiques, risques de contamination par la pneumopathie atypique, contexte social...) ne semblent pas être déterminants comme facteurs de non-départ. Les moyens financiers insuffisants expliqueraient à 35% l'impossibilité de départ en vacances d'été. D'autres raisons expliqueraient ces non-départs : contraintes professionnelles (24 %), raisons de santé (14%)».