«La campagne médiatique
qui a suivi la publication
du rapport de l’Acoss
sur le travail dissimulé
nous a fait beaucoup de torts», lance Eric Jeandenant Président de l’UMIH
Haute-Saône.
«Suite à cette affaire,
j’ai un commis qui est venu me demander s’il avait bien été déclaré. A la Préfecture, lors d’une réunion, j’ai été montré du doigt parce
qu’un travailleur clandestin avait été trouvé dans
un restaurant chinois.
J’ai dû intervenir pour leur
signifier que tous
les restaurateurs
de la Haute-Saône ne sont pas des voyous.
Nous avons été salis dans cette histoire et tout cela
est d’autant plus
dommageable que nous
faisons beaucoup d’efforts pour valoriser nos métiers. Nous allons, par exemple, bientôt signer au niveau régional, avec les syndicats de salariés, la direction
du travail et l’ANPE,
un accord cadre visant
à améliorer le recrutement, développer les formations, valoriser le respect dans l’entreprise et l’image
de nos métiers.»
Autre dossier : l’aide
aux jeunes entrepreneurs.
«Nous mettons en place
avec la chambre
de commerce une formation spécifique, visant à aider
les jeunes entrepreneurs
en matière juridique, fiscale et sociale, à leur monter
comment mettre en place
des tableaux de bord…
Nous proposerons cette
formation en complément
au Permis d’exploitation
et nous avons déjà
des demandes.
Nous avons
7 inscrits pour notre
premier stage de formation au Permis d’exploitation
(ce stage est commun avec les professionnels
du Jura)
et 4 d’entre eux se sont déjà montrés volontaires pour suivre
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