La saison a été morose. La pluie, le froid et la grisaille ont plombé le moral des vacanciers et des restaurateurs, cafetiers, hôteliers. Le secteur n’a pas été épargné et a du subir encore une fois les polémiques sur les fraudes à l’URSSAF qui altèrent notre image. La campagne de dénigrement orchestrée par des syndicats a des relais au sein du pouvoir politique qui ont été vérifiés.
Doit on se morfondre et considérer que les Dieux et les Puissants ne sont pas de nos côtés ?
C’est vrai que les hôteliers ont vu le nombres de nuitées marchandes baisser de 3 % en juillet, août par rapport à l’été 2006.
La fuite des touristes a particulièrement touché la montagne, dont la fréquentation plonge de 6 % après un été 2006 déjà modeste.
La campagne et le littoral ont enregistré une chute de 3 %.
Refroidis par les intempéries, les vacanciers se sont réfugiés dans les villes (+ 2 %) et sur la côte méditerranéenne (+ 3 %) qui selon l’étude Protourisme que le JDD a publié en exclusivité, ont tiré leur épingle du jeu.
Toujours selon cette étude, tout n’est pas négatif.
En effet, «les gens sont prêts à dépenser plus lorsqu’on leur offre du confort, des services innovants et une vraie rupture avec le quotidien.» Si la fréquentation a été en baisse, les dépenses totales des touristes vont augmenter toutefois de 3 % cet été grâce en particulier au
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