Lucien Cavalier, exploitant au Treilhard, à Paris 8ème, est en procès pour non respect de la loi Evin. La plainte vient d’une cliente qui a mis en avant sa condition d’asthmatique. L’affaire, qui est prise en charge par le tribunal de police de Paris 19ème, remonte à septembre 2005. Lucien Cavalier s’en souvient : il a placé cette cliente à côté d’un fumeur, dans sa salle de 50 m2 qui est seulement «séparée d’un bar au milieu». Même si le lieu est ventilé par «cinq extracteurs développant 3 000 m3/heure», il l’avoue : «comme beaucoup de mes confrères, je n’étais pas aux normes de la loi Evin». Dans son procès attenté contre le cafetier, cette dame s’est entourée de l’association des Droits des non fumeurs qui s’est portée partie civile. Le Procureur
a réclamé deux amendes de 500 euros. La cliente demande, elle, une amende de 5 000 euros pour dommages et intérêts, ainsi que 1 096 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. L’association réclame également ces 1 096 euros en plus d’un
versement d’1 euro symbolique. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 27 avril.
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