Covid-19 : de nombreux hôteliers redoutent de ne pas tenir

Covid-19 : de nombreux hôteliers redoutent de ne pas tenir

La pandémie de Coronavirus fait vivre aux hôteliers un cauchemar depuis le mois de mars 2020, date du premier confinement et des restrictions sanitaires. Si l’État ne les a pas contraints à fermer, avec la fermeture administrative des restaurants et la chute de fréquentation du tourisme dans l’hexagone, la demande de nuitées s’est effondrée les poussant à eux aussi mettre leurs établissements à l’arrêt.
En mars 2021, ils vont devoir reprendre le remboursement de leurs prêts bancaires, que les établissements avaient accepté de reporter il y a un an. Le hic, c’est que la plupart des propriétaires des murs et fonds de commerces d’hôtels sont lourdement endettés (en moyenne, 30% de leur chiffre d’affaires sert à rembourser les dettes). Faute d’activité, ce n’est plus possible et si rien n’est fait, de nombreuses entreprises vont se retrouver en défaut de paiements.
Le ministre Bruno Lemaire qui vient d’être interpellé par Didier Chenet, le président du GNI, doit discuter du sujet avec la directrice de la Fédération Bancaire Française pour trouver un nouveau dispositif d’aide financière pour soutenir le secteur car dans l’urgence plusieurs établissements hôteliers risquent d’engager une procédure de sauvegarde ou de dépôt de bilan.


Risque de casse sociale

Comme les restaurants, les hôtels disposent de l’ensemble des mesures de soutien du plan tourisme. En plus d’exonérations de charges, ils ont droit à une prise en charge à 100% du chômage partiel par l’État. Mais


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