
L’Union Nationale pour la Promotion de la Location de Vacances, regroupant les grandes plateformes de location de meublés de tourisme, a demandé le report de la réforme de la taxe de séjour voulue par les parlementaires (collecte au 1er janvier 2019). Le GNI et l’AhTop considèrent cela comme une nouvelle provocation de la part des géants du numérique. « La taxe de séjour est due sur les locations de meublés de tourisme depuis qu’elle existe et ces plateformes sont parfaitement informées de ses nouvelles modalités depuis l’adoption de la Loi de finances rectificative pour 2017 en décembre 2017, il y presqu’un an de cela. Comment des plateformes numériques peuvent-elles à ce point rechigner à respecter le droit et notamment la fiscalité applicable dans leurs pays d’accueil et d’activité ? Si ces géants numériques ne savent pas gérer une nouvelle donnée, ne devraient-ils pas envisager de changer de profession ? », s’interroge Didier Chenet, président du GNI.
« Nos professionnels et concitoyens sont encore sous le choc de la révélation du peu d’impôts payés par Airbnb au titre de l’année 2017 ! Rendez-vous compte : 161 000 euros pour un chiffre d’affaires estimé en France à 200 millions d’euros ! Et ce n’est pas un cas isolé. Déjà dans le passé nous avions dû attirer l’attention des services de Bercy sur d’autres pratiques peu « recommandables » qui avait entrainé des contrôles et des interventions de services fiscaux, comme la
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