Le GNI et l’Ahtop s’opposent à une éventuelle taxe régionale de séjour

Le GNI et l’Ahtop s’opposent à une éventuelle taxe régionale de séjour

Le député LR du Val de Marne Gilles Carrez évoquait dans son rapport sur le financement de la société du Grand Paris remis le 6 septembre, la possibilité de créer une taxe régionale de séjour. Celle-ci pourrait rapporter près de 30 millions par an, qui finaliseraient le financement de la construction du réseau du Grand Paris Express. Pour le GNI, l’Ahtop et les hôteliers fédérés par ces organisations, il s’agit ni plus ni moins d’« une provocation fiscale de la part d’un député davantage habitué à combattre la frénésie taxatrice de l’État – pour reprendre l’une de ses expression – et demande au Gouvernement d’écarter une proposition qui va à l’encontre de la promesse faite aux français de ne pas augmenter les impôts. »
Didier Chenet, président du GNI, qualifie ce rapport de « non-sens économique », et les organisations rappellent, entre autres, que « la taxe de séjour à Paris est égale ou presque égale au double de celle de villes comme Barcelone, ou Rome », mais également qu’elle a « déjà doublé à Paris entre 2010 et 2016 ».
« Cette proposition montre ô combien trop de nos politiques sont encore déconnectés de la réalité », poursuit Didier Chenet. « Gilles Carrez propose de taxer davantage les hôteliers et leurs clients. Or les hôtels et les résidences contribuent déjà pour plus de 80% aux montants collectés de la taxe de séjour ! Il suffit ! Plutôt que d’impôts nouveaux, nous recommandons simplement


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