Grèves du printemps : le bilan pour l’hôtellerie-restauration

Grèves du printemps : le bilan pour l’hôtellerie-restauration

Le Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration a publié sa 31ème note trimestrielle d’information sur les résultats du secteur, en collaboration avec I+C.
Malgré un 2ème trimestre 2018 qui s’annonçait positif avec une météo clémente et des ponts/weekends prolongés, les nombreuses grèves (SNCF, Air France) ont réduit une fréquentation qui était censée augmenter. Le ticket moyen observe également une légère diminution.
Côté chiffres, le CA global des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et traiteurs, baisse de – 1,5 % par rapport au même trimestre en 2017 avec, au final, une tendance annuelle fléchissant de – 0,5 %.
Si le pourtour méditerranéen, le Centre, la Normandie et la Bourgogne-France-Comté ont été particulièrement impactés par les grèves, le printemps a également été défavorable – dans une moindre mesure – en Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine et dans les Hauts-de- France.
L’activité progresse de + 0,5 % pour les hôtels et se réduit de – 0,5 % pour les hôtels-restaurants. Au second trimestre 2018, l’activité des restaurateurs baisse de – 2,5 % à un an d’intervalle, et celle des débits de boissons observe des baisses de – 2,5 % pour les brasseries et – 3,5 % pour les cafés et bars.
« Ces chiffres viennent confirmer nos premières estimations », explique Didier Chenet, président du GNI. « En l’espace de 3 mois, nos établissements ont perdu plus de 300 millions d’euros de chiffre d’affaire. Les grèves à la SNCF et à


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