
Entamées début avril, les grèves des transports ferroviaires et aériens pèsent principalement sur le tourisme d’affaires et le secteur événementiel. « Il y a eu un impact des conflits sociaux sur le tourisme », indique-t-on au Quai d’Orsay, ministère chargé du secteur : « L’impact pour le tourisme de loisirs est différencié, car Paris ne subit pas une baisse significative de fréquentation de tourismes étrangers contrairement à la province notamment la région PACA. Mais d’autres secteurs comme le tourisme d’affaires et les séminaires, ainsi que certaines capitales régionales, ont été durement frappés », car très dépendants des transports continue le Quai d’Orsay.
Selon le président de l’UMIH, Roland Héguy, l’activité hôtelière spécifiquement liée aux congrès et aux séminaires professionnels est à l’arrêt à Paris comme en province « On est à – 50 % de chiffre d’affaires sur ce segment depuis le début des grèves et le revenu par chambre disponible (RevPar) ne bouge pas, malgré un mois de juin traditionnellement très fort pour ce tourisme-là en France. C’est un coup dur étant donné que tout se présentait bien initialement pour 2018 », déplore-t-il.
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