
L’annonce du 26 septembre dernier concernant l’importante hausse du nombre de demandeurs d’emploi en France en août 2016 a concrétisé les craintes du GNI pour le secteur de l’hébergement et de la restauration.
Les attentas de juillet qui ont entrainé une baisse d’activité et un recours moindre à l’emploi saisonnier y sont pour beaucoup, mais les intempéries, manifestations et la concurrence des acteurs de l’économie dite collaborative y sont également pour quelque chose selon le Groupement.
Avec, à ce jour, 1 établissement sur 4 qui envisage des licenciements économiques, le GNI demande des mesures pour soulager les professionnels du secteur. Il s’agit en effet de rappeler l’importance de maintenir et de créer de l’emploi.
Pour cela, des mesures sont réclamées, comme un allègement immédiat des charges sociales et fiscales pesant sur les entreprises du secteur. Le GNI sollicite ainsi un moratoire sur les charges Urssaf de 15%, une exonération totale des charges sociales pour les contrats d’apprentissage et d’alternance, une réduction/exonération de la contribution foncière des entreprises dont l’activité est en baisse et enregistre un résultat négatif… Mais également une exonération des droits de mutation et de succession en cas d’engagement d’investissement dans la modernisation de l’établissement à due concurrence desdits droits, et le rééchelonnement des emprunts (BPI et banques de réseau).
Pour la garantie d’une équité à la fois sociale, fiscale et règlementaire entre tous les acteurs, le GNI demande également la mise en œuvre
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