La fréquentation des hôtels parisiens a chuté de 11% à Pâques

La fréquentation des hôtels parisiens a chuté de 11% à Pâques

Une baisse du TO qui perdure Après un week-end de Pâques très mauvais pour les hôtels parisiens, l’AhTop, une association de professionnels, tire une fois encore la sonnette d’alarme auprès des pouvoirs publics afin d’obtenir un meilleur encadrement des plateformes de location d’appartements, Airbnb en tête. Pour eux, ses sites sont en partie responsables du recul de leur activité.
«Le week-end de Pâques a vu la fréquentation des hôtels s’effondrer au profit de l’explosion des réservations des sites tel qu’Airbnb ou Abritel. Le législateur doit prendre conscience du désastre industriel qui se noue. La loi sur l’économie numérique est l’occasion de mettre un terme à des dérives devenues inacceptables. Paris doit prendre exemple sur des villes comme New York ou Barcelone», lance Jean-Bernard Falco, le président de l’AhTop.
L’association revendique 30.000 adhérents, des organisations syndicales de l’hôtellerie et du tourisme (GNI, Fagiht, Synhorcat Selon le cabinet MKG, le taux d’occupation des hôtels parisiens pendant le week-end de Pâques a chuté de 11% par rapport à l’an dernier (sur un échantillon de plus de 220 établissements), et les prix de 9%. Durcir les sanction
La Mairie de Paris a annoncé des mesures concertées avec la plate forme collaborative Airbnb afin que la réglementation soit mieux respectée, en ciblant surtout les hôtes ne déclarant pas qu’ils louent leur appartement plus de quatre mois par an, ainsi que les sous-locations d’appartements.
« Ces mesures vont vers plus d’information et de


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