
L’hôtellerie parisienne, plombée par les attentats de novembre, se prépare à des mois difficiles après une courte embellie permise par la conférence des Nations unies sur le climat (COP21).
Si le secteur de l’hôtellerie a repris en parti des couleurs grâce à l’accueil de quelque 40.000 personnes venues participer à la COP 21, les chiffres d’affaires retomberont dans le rouge dès la fin de la conférence « Paris profite d’une embellie grâce à la COP21, qui masque des tendances négatives. Cette hausse de la fréquentation a surtout profité aux chaînes et aux établissements haut de gamme, tandis que les hôtels indépendants ont continué à souffrir » commente Georges Panayotis, président du cabinet spécialisé MKG Group, interrogé par Reuters.
Relativement épargnée, l’hôtellerie de province voit son Revpar progresser de 4% depuis les attentats, selon MKG Group. Le PDG d’AccorHotels Sébastien Bazin évoque quand à lui, un "impact économique réel" et un "trou d’air" qui pourrait prendre jusqu’à quatre mois pour se résorber.
Enfin, pour le Groupement National des Indépendants (GNI) affirme que « le secteur de l’hôtellerie et de la restauration indépendante traverse une situation de crise, qui devrait, sauf nouvel événement dramatique, durer encore quelques mois avant de revenir à la normale. Pour passer ce cap difficile, il est urgent que les pouvoirs publics octroient aux professionnels impactés des reports de paiement en matière fiscale et sociale », selon Didier Chenet.
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