Vers une nouvelle gouvernance du RSI

Vers une nouvelle gouvernance du RSI

Le régime social des indépendants (RSI) continue de susciter une forte réprobation chez les quelques 6,1 millions de chefs d’entreprises indépendants et leurs ayants droit affiliés qui dénoncent ses trop nombreux dysfonctionnements surtout depuis 2008, lorsqu’il est devenu l’Interlocuteur social unique (ISU) pour la protection sociale des artisans, industriels et commerçants – même si ce sont les Urssaf qui assurent le recouvrement de l’ensemble des cotisations sociales.
Pour le Président de la CGPME, François Asselin, les problèmes récurrents dénoncés par la majorité des commerçants sont principalement les erreurs de calcul des cotisations, les retards de paiement des prestations dues, le harcèlement administratif, l’impossibilité de joindre un correspondant du RSI…
Face à un « ras-le-bol » des dysfonctionnements du RSI, la CGPME soutenu par le Groupement national des indépendants (GNI) qui regroupe le Synhorcat, la CPIH et la Fagiht, vient d’interpeller le gouvernement. "Je demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en remettant vraiment le RSI en ordre de marche et, surtout, en réduisant les charges sociales des travailleurs indépendants", insiste François Asselin.
Aussi, pour résoudre les difficultés et simplifier la vie des chefs des petites entreprises (TPE), la CGPME souhaite une réforme de la gouvernance du RSI afin que les instances nationales soient davantage représentatives des résultats des élections des administrateurs locaux du RSI.
Enfin, la CGPME demande aussi que soit installé dans chaque région un « médiateur RSI » indépendant pour régler les conflits. Le


Il reste 30% de l’article à lire

Pas encore abonné ? Abonnez-vous !

Vous êtes abonné ? Connectez-vous