
Le président confédéral de la Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie Gérard Guy a récemment rendu public un billet d’humeur mettant en avant les inquiétudes du secteur quant à l’avenir de la profession. « L’enfer est pavé de bonnes intentions Depuis la conférence de presse du chef de l’Etat, celui que l’on connaissait social démocrate s’est présenté comme un social libéral et ce n’est pas nous, chefs d’entreprises, qui songerions à nous plaindre que les lois intangibles de l’économie l’emportent sur le bréviaire socialiste et que le réalisme succède enfin à l’utopie.
Il reste cependant à vérifier que François Hollande n’en restera pas aux bonnes intentions et qu’il passera aux actes. Car c’est là qu’il sera finalement jugé. Nous avons l’habitude de dire dans nos entreprises que « la confiance n’exclut pas le contrôle ».
Il est également regrettable d’avoir perdu dix-huit mois avant d’en arriver à ce réveil lucide et d’admettre la priorité en matière « d’offre » des entreprises sur celle de « la demande » des salariés, la distribution des richesses ne pouvant se faire qu’après avoir réalisé des bénéfices. Il est également très regrettable que certaines mesures ne puissent voir le jour qu’en 2015 alors qu’il y a urgence. Pourquoi remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui ? Je rappelle en effet que depuis le 1er janvier nous sommes confrontés à une hausse de la TVA et que nous subissons de plein
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