
Si en France, l’alimentation est majoritairement basée sur des produits d’origine animale, il faut savoir que l’introduction d’apports protéiniques d’origine végétale se révèle particulièrement simple en cuisine, pour peu de bien assimiler les connaissances de base en matière de combinaisons alimentaires.
Les menus végétariens peuvent en effet, au même titre que ceux à base de viande ou de poisson, être nutritifs, goûteux, et équilibrés.
Pour une digestion facile (ni trop lente, ni trop rapide) et une assimilation optimale des protéines végétales, seuls quelques ajustements sont nécessaires. Tout repose en effet sur la maîtrise de la combinaison alimentaire – toutes les familles alimentaires ne se digérant pas de la même façon en fonction de leur degré d’acidité, des lieux différents de digestion et de leur dégradation par des enzymes différents également.
Toutes les protéines sont constituées d’acides aminés dont certains « essentiels », qui sont en moindre nombre dans les aliments d’origine végétale. Pour combler ce manque, il suffit de jouer, par exemple, sur la complémentarité entre les céréales (contenant trop peu de lysine), et les légumineuses (pauvres en méthionine) – lysine et méthionine faisant partie des acides aminés « essentiels ».
Si les salades composées et autres plats de pâtes sont déjà bien connus, d’autres alternatives existent, comme les mélanges de graines prêts à utiliser, pour accompagner un plat de légumes. Steaks végétariens, soupes, veloutés, crêpes à garnir, fajitas aux haricots rouges, et autres associations comme le tofu et les
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