
Plusieurs événements sont venus nous rappeler en ce début d’année à quel point les professionnels de l’Industrie Hôtelière sont continuellement pris pour des éponges.
Qu’il s’agisse de légitimer la hausse des taxations ou de trouver des bouc émissaires à livrer en proie à une opinion de plus en plus suspicieuse – et à raison – sur ce que l’on trouve dans les assiettes, les restaurateurs finissent toujours par payer l’addition.
Un exemple : l’assimilation tenace, bien qu’erronée, de la TVA à taux réduit à une niche fiscale. Christian Eckert, le rapporteur général du budget à l’Assemblée Nationale, évoquait le 17 janvier dernier la hausse du taux de TVA de 7 à 10% dans une interview accordée à La Tribune. Insistant sur le gain que devrait générer le crédit d’impôt compétitivité destinée aux entreprises, il affirmait sans aucun scrupule : « Le secteur de l’hôtellerie-restauration est lui aussi gagnant. Il empoche 1 milliard avec le crédit d’impôt et perd 750 millions sur la TVA. » Encore une bonne occasion d’assimiler la profession à une tribu d’arnaqueurs ! Mais qui sont les vrais arnaqueurs ?
Affaires de la viande chevaline, ou des boulettes de pâtée pour chiens retrouvées dans des keftas : on croit rêver quand on devine le cynisme des truands, prêts à intoxiquer des milliers de consommateurs et à détruire toute la chaîne industrielle agro-alimentaire qu’ils fournissaient ! Combien empochent-ils, eux, à nos risques et périls ?
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