Je tiens un 2 étoiles de 25 chambres dans une petite ville. Il n’est pas évident de tenir dans ces conditions. Dans mes bâtiments anciens, j’ai malgré tout installé la climatisation en 2007 pour améliorer le confort. Comme tout un chacun, nous avons dû investir dans la centrale d’incendie pour plus de 13 000 euros. Mais je ne vois absolument pas comment adapter les bâtiments aux normes d’accessibilité avec un ascenseur qui fait tout juste un mètre de large sans possibilité de faire des chambres au rez-de-chaussée. Ma situation qui est la même que des centaines d’hôteliers qui travaillent dans des bâtiments anciens.
Pour notre part, nous ne serions pas en mesure de dépenser les 150 000 euros ou plus nécessaires pour passer aux normes d’accessibilité, compte tenu de notre rentabilité. Ma femme et moi envisageons de nous retirer dans les cinq ans. Nous pensions céder notre affaire mais elle ne vaudra plus rien car pas aux normes. Mieux encore, on m’a annoncé que nous risquions une fermeture administrative. Au mieux, il nous reste à faire des appartements dans l’immeuble en espérant les louer. Notre retraite après une existence laborieuse va se réduire à une peau de chagrin.
Tout cela alors qu’en 15 ans à cet endroit, nous avons reçu au plus une vingtaine de personnes handicapées !
Carlos, de Briançon
Seulement voilà : le dire, c’est heurter une certaine hypocrisie ambiante. L’obsession d’empêcher tout ce qui pourrait ressembler de près ou
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