Industrie Hôtelière

Reclassement suite à inaptitude : méthodologie de mise en œuvre

© Alexander Raths - Shutterstock

L’évolution de l’état de santé – physique et/ou mentale – d’un salarié peut conduire le médecin du travail à prononcer un avis d’inaptitude. Cet avis résulte d’une comparaison entre deux ensembles de paramètres : 1°) Nature et exigences du poste contenu des fonctions habituelles du salarié. 2°) Capacités et ressources physiques et mentales du salarié. Et c’est l’évidence d’un déséquilibre et d’une absence de correspondance entre ces deux ensembles de paramètres qui provoque le constat de l’inaptitude. En ressort une double impossibilité. Une concernant le salarié : il n’a plus les capacités et ressources (physiques et/ou mentales) nécessaires à l’exercice de ses fonctions habituelles. Une ayant trait auxdites fonctions qui sont insusceptibles de tout : aménagement, adaptation ou transformation afin de coïncider avec l’évolution de l’état de santé du salarié. De sorte, qu’au final, une conclusion s’impose : un changement de poste s’avère nécessaire pour le salarié.

CONSÉQUENCE DE L’INAPTITUDE : LA RECHERCHE D’UNE POSSIBILITÉ DE RECLASSEMENT
Changement de poste : reclassement du salarié – cette mobilité est la traduction d’une obligation légale. Elle s’impose à l’établissement hôtelier es qualité d’employeur. Et le contraint à rechercher toutes les solutions envisageables pour permettre le maintien en activité du salarié devenu inapte.

Le mécanisme du reclassement

Reclasser revient à proposer au salarié un autre poste correspondant au cahier des charges suivant : être aussi comparable que possible – en termes de contenu, qualification et rémunération – aux (anciennes) fonctions

Quitter la version mobile