Industrie Hôtelière

Gel de la RTT : Rendre à César ce qui est à César

Le Synhorcat, syndicat patronal minoritaire qui regroupe le SFH et le SNRLH, des organisations qui, au mépris de l’intérêt de la profession des CHR, ont signé les accords du 15 juin 2001, avec pour condition, l’obtention d’aides financières de l’Etat prend prétexte de la décision du nouveau gouvernement de ne pas budgéter ces aides financières, pour faire croire qu’ils avaient signé ces accords dans l’intérêt de la profession.

Grâce à l’Umih, syndicat majoriraire, le Gouvernement a bien compris les effets pervers de la signature de ces accords.

Il ne suffit pas de demander des aides financières de l’Etat, il faut accompagner les professionnels et les aider à se moderniser structurellement, ce qui demande des aménagements progressifs, tant dans les conditions de travail que dans l’aménagement des charges.

Le gouvernement Raffarin, dans sa sagesse, laisse 2 ans aux professionnels pour trouver des accords positifs et acceptables pour tous.

Pour les horaires, la RTT peut être acceptable, uniquement à condition que les heures supplémentaires jusqu’à la 41 heure ne coûtent pas plus cher que les heures normales.

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