Industrie Hôtelière

Olivier Petit : « Il est probable que les mouvements de concentration et les transactions vont s’amplifier »

DR / © Friends Stock - Shutterstock

directeur associé chez In Extenso Tourisme,
Culture et Hôtellerie (TCH)

Si l’activité estivale a été dynamique pour les hôtels des destinations de villégiature, la situation reste compliquée dans le reste de la France et notamment l’Île-de-France. Pour Olivier Petit, directeur associé chez In Extenso TCH, il est important de repenser le local, d’être vigilant pour maintenir ses prix. Décryptage des dernières tendances et conseils d’expert pour amorcer la reprise.

 

Quel est votre regard sur
cette période inédite que traverse
le secteur de l’hôtellerie depuis deux ans ?
Olivier Petit. Cette crise est sans précédent avec des niveaux de repli jamais atteints. Même si les performances des hôtels peuvent être en forte augmentation, avec par exemple, une hausse d’un peu plus de 340 % de taux d’occupation en juillet dernier par rapport à juillet 2020 pour l’Île-de-France – hors Paris, La Défense et Roissy –, la fréquentation reste très fragile. Ainsi, sur ce secteur géographique, le TO atteint seulement 30 %, après 10 % un an plus tôt. De janvier à juillet à Paris, en tenant compte des hôtels fermés, le TO s’affiche à 8 %, témoignant encore une fois du niveau extrêmement faible des performances.

Quelles sont les premières tendances concernant la clientèle affaires ?
Si la demande de loisirs a été très forte durant la saison estivale, cela était prévisible. En sortant d’une période compliquée, tout le monde avait

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