Industrie Hôtelière

Tout ça pour ça !

La plupart de nos lecteurs sont des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui connaissent de nombreuses difficultés dans le cadre de leur entreprise. Ce sont des personnes qui ont élus des confrères pour défendre leur profession. Ils font confiance à leurs élus pour les représenter devant l’administration et valoriser l’image de leurs métiers.

Certains de ces élus, souvent de médiocres professionnels, trouvent dans l’activité syndicale valorisation ou rémunération qu’ils n’arrivent pas à trouver dans leur affaire.

Le putsch tenté par ce genre d’individus montre à quel point les avantages divers et variés peuvent être perçus comme indispensables. Depuis plus d’un an, l’essentiel des préoccupations des putschistes a été d’éviter de perdre la totalité des avantages qu’ils recevaient à travers leur position syndicale.

Leur énergie, au lieu d’être consacrée aux problèmes de la profession, a été totalement dédiée au maintien de leurs avantages acquis.

Le putsch a échoué, ce qui prouve également l’amateurisme de ses auteurs.

Les professionnels adhérents aux syndicats patronaux devraient mieux contrôler leurs élus pour éviter ce genre de débordements préjudiciables à toute notre profession. Ils devraient même s’en débarrasser quand ceux-ci ne font pas le travail pour lequel ils ont été élus.

Quand on regarde ce sombre tableau, il est permis de penser que vous devriez y réfléchir à deux fois avant de confier les clés d’une fédération patronale à de tels dirigeants.

Dans le cahier de l’UMIH, nous relatons le dessous des cartes afin que chacun puisse juger en connaissance de cause ce qui s’est réellement passé.

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