Le gouvernement réussira-t-il à redorer le blason de l’apprentissage ?
Alors que tous les gouvernements successifs ont empilé les mesures pour rendre le dispositif plus attractif, peu d’effets se sont fait ressentir jusqu’à présent, comme en atteste le nombre d’apprentis bien inférieur à l’objectif de 500 000 jeunes par an. Les mesures prises n’ont pas permis de changer les mentalités qui considèrent encore trop souvent l’apprentissage comme une voie de garage réservée aux mauvais élèves. Le gouvernement a présenté le 9 février dernier une vingtaine de mesures pour relancer cette formation (lire 
Autre piste de réforme envisagée, la taxation des contrats courts qui avait déjà été évoquée lors du quinquennat précédent. Présentée pour réduire la précarité sur le marché du travail dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, cette mesure fait fi des spécificités des CHR et des réalités économiques du secteur du tourisme. Une mesure qui ne pourrait qu’asphyxier l’industrie hôtelière, en renchérissant le coût du travail et qui montre une fois de plus que le secteur pourtant moteur de l’économie est si peu considéré par nos politiques.
Anticiper les tendances et trouver de nouveaux concepts qui répondent aux attentes des clients d’aujourd’hui et de demain constituent un vrai défi pour les hôteliers. Parmi les dernières évolutions du secteur, le développement du coworking pour capter de nouveaux clients, apporter un revenu complémentaire, animer les parties communes (lire