Un vrai « choc de complexification » pour les hôteliers

Les hôteliers attendent toujours le « choc de simplification » annoncé par le Président de la République en 2013 visant à alléger les formalités administratives. Rien n’a été simplifié, fustigent les professionnels qui mettent en avant un « choc de complexification ». Report de la gestion administrative sur les entreprises, complexité accrue, couacs en tout genre… rythment toujours le quotidien des entreprises. Des lourdeurs administratives qui pèsent sur leur compétitivité et freinent leur développement. Une situation qui ne devrait pas s’améliorer avec le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, applicable à partir de janvier 2018. Focus sur les mesures de simplification et de leur ressenti par les professionnels. Mis à part des mesures assez mineures, le choc de simplification présenté en grande pompe en mars 2013 n’a pas été ressenti par les professionnels. Pire, de nombreuses mesures censées simplifier le quotidien des entreprises et renforcer leur compétitivité, n’ont fait qu’empirer la situation. Illustration de cette impossibilité à simplifier, la règle « Le silence de l’administration vaut accord », selon laquelle le silence de l’administration gardée pendant plus de deux mois devait permettre une acceptation tacite. Des centaines d’exceptions ont été ajoutées par les différentes administrations rendant le dispositif au final encore plus complexe. Les hôteliers ne constatent que des alourdissements et un choc de complexification à l’instar de la DSN (déclaration sociale nominative) qui a occasionné de nombreux dysfonctionnements lors de sa mise en place (lire article « Choc de simplification » : le point de vue des